Conformément à la volonté du chef du gouvernement, le ministre du Budget a annoncé, le 1er mai à Libreville, la mise en place d’une cellule de dialogue social au sein de son département. Un «gage de tranquillité», pour le bon fonctionnement de cette administration. 

Le ministre du Budget lors de la célébration de la fête du travail, le 1er mai à Libreville. © D.R.

 

La fête du Travail a été célébrée le 1er mai sous le thème «Dialogue social effectif dans un monde en pleine mutation». Un thème cadrant parfaitement avec la vision du ministre de Budget, dont l’ambition est d’instaurer un cadre de discussions franches au sein de son département, conformément à la volonté du Premier ministre.

«Le Premier ministre tient au dialogue social, et veut en faire un élément clé de notre gouvernement, du développement économique de notre pays. Il a donc initié récemment, une rencontre avec l’ensemble des partenaires sociaux. Instruction a donc été donnée à chaque membre du gouvernement de mettre au sein son département, une cellule pour ce dialogue social», a rappelé Jean-Fidèle Otandault.

De manière concrète, il s’agit de mettre en place au sein des directions et secrétariat général de chaque ministère, un cadre de concertation et de dialogue permanent avec les partenaires sociaux. «Au ministère du Budget, par arrêté ministériel, nous avions déjà mis en place ces différentes cellules qui sont déjà opérationnelles. Car nous avons besoin de ce dialogue social, de tranquillité, afin que nos directions générales fonctionnent normalement. Nous n’avons pas la prétention d’apporter des solutions à toutes les revendications. Mais le simple fait d’écouter peut faciliter la bonne entente entre partenaires sociaux et dirigeants ou responsables», a indiqué le ministre du Budget.

Un cadre nécessaire au ministère du Budget,  souvent secoué par les grèves des syndicats des régies financières. Ce qui a d’ailleurs été apprécié par le président la Confédération des syndicats des régies financières et administrations assimilées (Cosyref).

«L’invite du ministre au dialogue est partagée par l’ensemble des pairs de notre ministère. Par rapport à l’appel au dialogue social, il y a pour notre secteur d’activité, certains préalables que nous n’avons pas eu le temps de poser face au Premier ministre, car nous avons estimé que ce n’était ni le lieu ni le moment. En ce qui concerne le ministère du Budget, le ministre est parfaitement au courant des difficultés de notre département», a déclaré Wilfried Erisco Mvou-Ossialas.

Le leader syndical a notamment évoqué les engagements pris par la tutelle, s’agissant du paiement des arriérés de primes, estimées à une dizaine de milliards. «Nous pensons que nous ne pouvons pas aller au dialogue, sans que cette épine soit enlevée de notre pied. Toutefois, nous restons disposés à discuter, à condition que cette disposition soit partagée par nos interlocuteurs», a conclu le président de la Cosyref.

 
GR
 

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