Les difficultés du Gabon se poursuivent quant à la facilité d’y faire des affaires. Le pays perd 0,58 points et stagne à la 169e place mondiale sur 190 économies évaluées dans le rapport Doing Business 2020.

L’économie gabonaise se classe à la 169e place mondiale sur 190 économies évaluées dans le rapport Doing Business 2020 avec un score de 45 points. © Gabonreview

 

La Banque mondiale a publié, le 24 octobre 2019, son rapport «Doing Business 2020», le 17e du genre. Pas de miracle pour l’économie gabonaise qui stagne à la 169e place sur les 190 économies évaluées et perd 0,58 points par rapport à l’édition précédente. Rien ne semble véritablement aller pour cette nation célébrant depuis une semaine les «prouesses» des dix années de règne de son président, que seul l’exécutif et ses partisans perçoivent.

Malgré les trois réformes effectuées en 2020 dans les domaines de la création d’entreprise, l’obtention d’un permis de construire et l’obtention de prêt, le Gabon ne parvient toujours pas à rassurer les investisseurs désireux de s’y installer. 35e en Afrique subsaharienne, derrière le Cameroun (168) et le Burundi (167), le score moyen pour la facilité des affaires au Gabon, pour les dix thématiques prises en compte dans le classement général, est de 45 points sur 100.

En effet, le Doing Business mesure la réglementation des affaires et son application effective dans 190 économies et dans certaines villes au niveau infranational et régional, à travers l’évaluation sur dix domaines d’affaires : création d’entreprise, obtention d’un permis de construire, raccordement à l’électricité, transfert de propriété, obtention de prêts, protection des investisseurs minoritaires, paiement des taxes et impôts, commerce transfrontalier, exécution des contrats et règlement de l’insolvabilité,

Selon l’évaluation de la Banque mondiale, le Gabon ne tire son épingle que dans les domaines de la création d’entreprise et de l’obtention d’un permis de construire, à travers lesquels il enregistre respectivement 87/100 et 59,8/100. Cependant, avec des sous-moyennes allant de 49,8 pour le raccordement à l’électricité à 24 points pour protection des investisseurs minoritaires, le pays poursuit sa décadence nonobstant les améliorations insufflées dans le segment Paiement des taxes et impôts où il engrange 20,18 points de plus qu’en 2019 lorsqu’il ne cumulait que 15,72 points.

Dans la région d’Afrique subsaharienne, bien que demeurant l’une des régions dont les performances sont les plus médiocres en matière de correction de ses handicaps, le Doing Business 2020 note que certains pays de la région tirent leur épingle du jeu. Deux pays de cette région se positionnent en effet dans le top 50 mondial : l’Ile Maurice, 13e mondial, seul pays africain dans le Top 20, et le Rwanda de Paul Kagame qui arrive en 38eme position. Le Soudan du Sud (185), l’Érythrée (189) et la Somalie (190) sont les économies les moins bien classées de la région.

Toutefois, le Togo et le Nigeria sont les économies ayant réalisé une progression dite remarquable. Le premier s’en sort avec un bond de 40 places, et intègre le top 100. Désormais 97e mondial, le pays a notamment facilité le transfert de propriété. Le Nigeria, classé 131e a facilité l’exécution des contrats en renforçant, par exemple, la qualité des procédures judiciaires.

Selon le rapport, 73 réformes (contre 108 en 2018) ont été réalisées en Afrique subsaharienne, pour une moyenne de 1,5 par pays. 65% des économies de la région ont réalisé au moins une réforme sur la période de l’étude.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. petitpapa dit :

    Thanks for this fake news. After checked in the BM site I realised that some informations in your paper are wrong.
    I’m one of the faithful readers of your information site and I’ll remain it whatever happen. Anyway, I want to suggest you to check very carefully your sources before publishing otherwise you could spread wrong news.
    Thanks for your understanding.
    Petitpapa007

    • gabonreviewadmin dit :

      D’abord, si vous êtes un fidèle lecteur c’est que vous parlez français. D’ordinaire, nous ne validons pas les commentaires en anglais ou autre lanque que le français. Ensuite, vous faites comme les sites proches du pouvoir, passant leur temps à nous scruter pour chercher des poux et écrire n’importe quoi sur nous en faisant des amalgames péjoratifs et de mauvaise foi. Vous dites qu’il y a des erreurs déplorables dans l’article, sans les citer. Où sont ces erreurs ?
      Nous savons lire et interpréter un rapport. Ce n’est pas parce que ce ce qui est dit ici sur notre pays n’est pas reluisant que nous sommes interdits de relayer ce rapport. Pour aider à la décision, à la rectification, il faut bien que nos gouvernants puissent savoir ce qui ne va pas. Merci de continuer à nous suivre.

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