Après l’entame des négociations avec le ministre de l’Enseignement supérieur, le Syndicat national des enseignants chercheurs (Snec), entré en grève il y a plusieurs mois, a décidé de suspendre son mouvement pour une durée de mois.

Quelques étudiants à l’UOB. © D.R.

 

Effective depuis le 11 juin, la grève du Syndicat national des enseignants chercheurs (Snec), mise en berne durant la période des vacances et relancée, le 2 octobre, a été suspendue. À l’issue d’une Assemblée générale tenue en milieu de semaine écoulée au sein de l’Université Omar Bongo, le syndicat a décidé de suspendre le mouvement. Dès lundi 21 octobre, les cours ont normalement repris. Cette suspension se justifie selon le président du Snec-UOB, par l’entame des négociations avec la tutelle.

«À partir des principes du Syndicat, lorsque le gouvernement commence à négocier, lorsque vous êtes en grève vous devez suspendre pour attendre que ce qui a été promis soit réalisé», a déclaré le professeur Mike Moukala Ndoumou. «Donc le Snec a suspendu la grève pour donner deux mois au gouvernement afin de répondre à ses attentes», a-t-il poursuivi. À en croire les explications de Nathalie Sima Eyi, Vice-présidente du Snec, le gouvernement a donc cette fin de mois d’octobre et la fin du mois de novembre pour apporter des réponses aux revendications. Entre autres, la régularisation des situations administratives, l’octroi des postes budgétaires.

À la question de savoir si les syndicalistes sont certains d’avoir gain de cause dans les délais impartis, le professeur Mike Moukala Ndoumou dit accorder le bénéfice du doute au gouvernement. «Le gouvernement qu’il soit lent ou rapide, nous le jugeons sur les actes. Si après deux mois nous avons une réponse à nos attentes, nous allons lever la grève», a-t-il dit. Dans le cas contraire, a-t-il laissé entendre, la grève sera reconduite. «C’est vrai qu’il y a avait grevé, mais certains enseignants donnaient quand même cours. Avec la suspension de leur mouvement, ça va mieux et on espère qu’on va enfin finir cette année», a déclaré une étudiante de licence 3 Lettres modernes, d’autant plus que l’année académique 2018-2019 n’a pas encore été bouclée. «Nous sommes en train de terminer le second semestre de l’année», a pour ainsi dire souligné le professeur Mike Moukala Ndoumou.

 
GR
 

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