Après l’avoir lancée officiellement le 26 mai dernier, la ministre de la Famille et de la Décennie de la femme a tenu elle-même à suivre la formation en premiers secours/premiers gestes offerte à 150 femmes par la Croix-Rouge gabonaise pour leur permettre de mieux réagir en cas d’accidents domestiques.

Estelle Ondo, formée à la pose d’un garrot en cas de fracture au bras, le 30 mai 2019, au CNFPS de Libreville. © Gabonreview

 

Il fallait donner l’exemple pour encourager les femmes à converger vers le Centre national de formation aux premiers secours (CNFPS) qui, depuis le 27 mai, prépare les mères de famille et futures mères à réagir avec efficience en cas d’accident à domicile ou à l’extérieur. Estelle Ondo fait partie de la vingtaine de participantes inscrites dans le premier groupe ouvrant la formation en premiers secours/premiers gestes qu’elle a elle-même initiée en collaboration avec la Croix-Rouge gabonaise. La cérémonie officielle de lancement de cette formation a eu lieu, le 26 mai dernier, à l’occasion de la célébration de la fête des Mères.

Des mères formées dans la prise en charge d’un bébé dont les voies de respiration sont bouchées. © Gabonreview

Entretenue pendant des heures par les formateurs, la ministre de la Famille et de la Décennie de la femme n’a pas caché sa satisfaction. Elle s’est d’ailleurs dite davantage prête à faire face à un éventuel accident chez elle, au sein de son environnement professionnel et en dehors. «J’ai été formée dans la cellule qui apprend comment réagir en cas de traumatisme, de brûlure ou de morsure de serpent. J’ai moi-même appris à prendre en charge une personne ayant subi une fracture ou qui a une blessure qui saigne abondamment. J’en ressors totalement satisfaite», s’est-elle réjouie.  

Si Estelle Ondo dit ne pas douter de l’utilité de son initiative, c’est que pour elle, «après cette formation, les mamans qui y participeront partiront avec un acquis et des rudiments qui leur permettront de mieux assumer leur rôle de mère et de première intervenante après un accident dans leur entourage». La ministre rappelle d’ailleurs que la formation a été initiée sous le thème «Maman mon premier médecin». Celle-ci est offerte à 150 femmes réparties en cohortes de 20 pour une durée de 7 jours à chaque fois.

Ayant eu des retours favorables dès son lancement à Libreville, la ministre de la Famille et de la Décennie de la femme envisage de rendre accessible cette formation aux mères de l’intérieur du pays. «L’idéal serait de pérenniser ce genre de formation à Libreville, parce qu’elle aide et permet de sauver des vies, mais il convient également de l’étendre aux autres villes du Gabon, car chaque mère vivant au Gabon devrait en bénéficier», estime-t-elle, annonçant une prochaine réflexion sur le sujet avec la Croix-Rouge gabonaise.

 
GR
 

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