En 2018, la Fondation Sylvia Bongo Ondimba (FSBO) pour la Famille a disposé de 2,042 milliards de francs CFA de ressources financières. 1,994 milliard de francs ont été affectés pour le financement des différents domaines d’intervention de la fondation.

© Capture d’écran / fondationsbo.org

 

La Fondation Sylvia Bongo Ondimba (FSBO) pour la Famille vient de publier son rapport d’activité 2018. Le document dresse un bilan détaillé de la Fondation dans ses différents domaines d’intervention. Il renseigne aussi sur les ressources financières de la structure lors de l’exercice 2018.

Cette année-là, la FSBO a disposé de 2,042 milliards de francs CFA. Des ressources provenant essentiellement des «dons des membres» (1,425 milliard), «entreprises privées» (76,198 millions de francs CFA) et «autres produits accessoires» (541,199 millions de francs CFA). Sans oublier les «dons en nature» d’entreprises privées d’une valeur de 41,177 millions de francs.

Le gros des ressources financière de la fondation a été affecté aux rétributions des personnels des différents domaines d’intervention. Soit une enveloppe de 1,994 milliard de francs. Ainsi, les employés mobilisés pour les «Initiatives pour les jeunes» ont perçu 577,695 millions de francs CFA en 2018. Ceux des «Initiatives pour les femmes» ont été rétribués à hauteur de 106,115 millions.

Les emplois des «Initiatives pour la solidarité» ont mobilisé 281,125 millions de francs. Dans l’affectation de ses ressources, la FSBO a également appuyé la société civile à hauteur 533,769 millions de francs. Dans le cadre de son fonctionnement, la fondation a engagé des frais généraux (gestion et communication) d’une valeur 495,937 millions de francs CFA.

Sur ce dernier aspect, la FSBO a précisé que pour garantir l’impact social, ses programmes sont «directement administrés auprès des bénéficiaires». Par contre, l’aide, le suivi et la supervision sont réalisés directement par la fondation, ce qui génère une «structure de coûts spécifique».

 
GR
 

1 Commentaire

  1. octavus dit :

    Pourriez-vous nous dire en terme plus clair le sens de cet article?

    S’agit-il d’un bilan? auquel cas l’origine des fonds ( avec noms des providers) d’un cote ,et les emplois(utilisation des fonds) de l’autre, poste par poste pour les necessities de la transparence et du controle afin de juger de la validite de ce montage financier!!!.

    Vous dites : »577,695 millions de francs CFA en 2018″ cela parait invraissemblable au Gabon ou les salaires sont a un seuil de misere .Combien de salaries y avaient-ils? pour que la masse salariale soit aussi elevee en une annee ,plus d’un demi-milliard de cfa? quelles etaient leurs missions specifiques? A-t-on payer des cotisations sociales et l’impots sur ces revenus au Tresor public? puisqu’on parle salaire et tout slaire eatant imposable. sinon a combien s’eleverait-ils? Peut on nous montrer ici quelques exemples de ces bulletins de salaires pour apprecier la validite et le serieux.
    Si ces B A BA ne peuvent etre prouver il s’agiraient tout simplement d’emplois fictifs a des fins de detournement de l’argent public des gabonais .Montrez-nous les preuves et nous croirons.

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