Les impayés de l’État vis-à-vis de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), au 31 décembre 2018, s’élevaient à 64,04 milliards de francs CFA, selon le rapport du conseil d’administration de l’entreprise.

Les impayés de l’État vis-à-vis de la SEEG au 31 décembre 2018, s’élevaient à 64,04 milliards de francs CFA (Illustration). © D.R.

 

La dette de l’État vis-à-vis de la SEEG a atteint un volume jugé «historique». Elle culmine à 64,04 milliards de francs CFA au 31 décembre 2018, selon les conclusions des travaux conjoints menés avec le Programme de maîtrise des dépenses de télécommunications, d’eau et d’énergie de l’État (PMDTE).

Selon le rapport du conseil d’administration de l’entreprise, cette dette se décompose ainsi : convention d’apurement 500/DGD/SEEG (13,3 milliards de francs CFA) ; mesure de gratuité sur l’exercice 2017 (24,8 milliards FCFA) ; mesure de gratuité sur l’exercice 2018 (25,9 milliards de francs FCA).

Cette situation asphyxiante pour la trésorerie de la SEEG s’expliquerait par le non-respect des engagements pris par l’État dans le cadre des accords qui le lient à la société au titre des arriérés, des paiements de ses consommations courantes et du financement de la mesure de gratuité. «Il est urgent que l’État assume sa responsabilité et règle sa dette, pour permettre à la SEEG d’améliorer l’ensemble de ses prestations» a déclaré le président du conseil d’administration, Pierre Sockat, à l’issue de l’assemblée générale ordinaire le 29 novembre 2019.

 
GR
 

4 Commentaires

  1. mone fame dit :

    Eh voilà, ces affabulations refont surface, maintenant reprises par le conseil d’administration de la SEEG pour le compte de la galaxue ajev afin de faire prospérer les mensonges et « certitudes » naguère imposés comme « parole d’évangile » par le fourbe Véolia….
    C’est triste en ce que ce sont maintenant les compatriotes qui sont désormais à la manoeuvre et qui sont tous autant qu’ils sont conscients de ce que le montant avancé de cette fameuse dette est en réalité cousu de fils blancs…
    Car on y englouti par facilité les déperditions d’eau consécutives au mauvais état du système de canalisation, volontairement non entretenu deux décennies durant par le fourbe Véolia.
    Le management actuel serait bien inspiré de prendre à bras le corps cette problématique et dresser une fois pour toute une cartographie du réseau de canalisation appuyé par son « état de santé » en vue de produire un chronogramme pour sa réhabilitation, s’agissant spécifiquement de la filière Eau, et bien entendu cela vaut réciproquement, toutes proportions gardées, pour le pan Energétique.

    Patriotiquement

  2. Mezzah dit :

    On va mettre qui dehors maintenant que Veolia est parti? Les mêmes causes produisent les mêmes effets. Et c’est avec ça que BLA voulait attirer d’autres investisseurs pour reprendre dame SEEG?
    Quel pays?

  3. Desiré dit :

    Mone fame a été payé par qui pour dire autant de bêtises .

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