Le liquidateur de la Banque gabonaise de développement (BGD) vient d’annoncer la fermeture, depuis le 31 mai, de six parmi les sept agences que comptait l’établissement bancaire à travers le pays. Seule l’agence Okoumé de Libreville restera ouverte.

Le siège de la BGD à Libreville. © Gabonreview

 

Conformément à la procédure de liquidation en cours de la Banque gabonaise de développement (BGD), la quasi-totalité des agences de l’établissement bancaire a été fermée depuis le 31 mai dernier. Il s’agit des agences Kevazingo de Port-Gentil, Ébène de Franceville, Moabi de Lambaréné, Bilinga d’Oyem, Wengue de Mouila et Ozigo de Tchibanga. Soit 86% des agences de la banque.

En effet, «seule l’agence Okoumé de Libreville demeure ouverte», a précisé le liquidateur de la BGD, dans un communiqué paru dans L’Union du 12 juin. Richard Lariot Ombeny a par ailleurs invité les clients des agences de Port-Gentil, Franceville et Oyem, à procéder aux remboursements de leurs échéances en espèces, par chèque ou par virement sur les comptes de la BDG en liquidation ouverts dans les livres de la Bicig et de l’UGB de chaque localité.

«Par ailleurs, chaque client est invité à conserver ses justificatifs de paiement susceptibles d’être réclamés en cas de vérification contradictoire», a précisé le liquidateur. Toutefois, a-t-il prévenu, «tout paiement en espèce, par chèque ou par virement effectué par les clients en dehors de ce canal sera considéré comme non reçu et aucune écriture de remboursement se ne sera passée sur le compte du client et ne viendrait réduire l’encours restant».

Société anonyme d’intérêt national avec un capital de 25,2 milliards de francs CFA de capital, la BGD a été créée en 1960. En proie à de sérieuses difficultés financières depuis 2015, la banque a été mise en liquidation en septembre 2018. En audience jugée et prononcée le 19 avril dernier, la Chambre commerciale du Tribunal de Première instance de Libreville a effectivement constaté la situation de cessation de paiement de la BGD.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Le Villageois dit :

    Pourquoi et comment en est-on arrivé là ? Comme d’habitude aucun gestionnaire ne rendra compte. Aucune sanction éventuellement. Aucune leçons ne sera tirée… Une perte comme dans bien d’autres domaines. Alors pourquoi s’en préoccuper ? C’est devenu la routine. Quel pays !

  2. Mezzah dit :

    Encore des gabonais qui vont se retrouver au chômage à cause de la mauvaise gestion des BONGO. Et on gaspille l’argent pour célébrer le 10e anniversaire de la mort d’un tyran.

    Dieu vous voit.

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