Les responsables de plusieurs établissements universitaires et grandes écoles du pays se sont retrouvés à Libreville pour la mise en place d’un cadre de concertation. La Conférence gabonaise des grandes écoles et universités du privé (CGEUP) devra porter le combat de la régulation et de la défense des intérêts de ces établissements.

Les représentants des Universités et Grandes écoles du privé lors de la mise sur pied du CGEUP. © D.R.

 

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Les universités et grandes écoles du secteur privé viennent de créer un cadre de concertation pour réguler le secteur et mieux défendre leurs intérêts. À l’issue d’une concertation, le 19 septembre, à Libreville, elles ont mis en place la Conférence gabonaise des grandes écoles et université du privé (CGEUP).

Selon les promoteurs de cette initiative, les établissements privés naissent régulièrement et «chaque établissement fait ce qu’il veut». Il était urgent, selon le ministre de l’Enseignement supérieur, Jean de Dieu Moukagni-Iwangou, que le secteur soit mieux organisé, sur le modèle de l’ordre des pharmaciens, des médecins ou des architectes, et qu’il dispose d’un véritable interlocuteur.

Le rôle de la CGEUP est de «promouvoir, sous toutes ses formes, au Gabon et à l’étranger, le développement et le rayonnement des établissements d’enseignement supérieur et de recherche du privé, par une recherche constante de l’excellence, en liaison avec le monde de l’entreprise, les acteurs de l’économie et de la société civile».

Elle doit également «susciter et coordonner des réflexions et des travaux sur l’enseignement, la pédagogie, la recherche, le lien avec l’entreprise, l’ouverture internationale et la diversité dans une perspective d’amélioration du bien-être social et du développement durable». La CGEUP doit «représenter ses membres, défendre leurs intérêts et effectuer des démarches d’intérêt commun auprès des pouvoirs publics nationaux, communautaires et internationaux.»

Cette initiative est portée par EM Gabon-université, l’Université franco-gabonaise Saint-Exupéry (UFGSE), l’Institut des hautes études économiques et entrepreneuriales (IHEE), l’Université internationale de Libreville (UIL-Berthe et Jean) et Libreville Business School (LIBS).

 
GR
 

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