Le ministère des Eaux et Forêts a abrité le 17 janvier, une journée portes ouvertes sur les actions de suivi de la gestion des ressources naturelles. L’objectif est d’initier une réflexion sur les initiatives engagées pour assurer l’amélioration de la gouvernance forestière.

Ouverture de la journée portes ouvertes sur la Gestion des ressources naturelles. © Gabonreview

 

Photo de famille au terme de l’activité. © Gabonreview

L’ONG Brainforest en partenariat avec le Centre pour le développement international et la formation (CIDT) de l’Université de Wolverhampton (Royaume-Uni a organisé le 17 janvier, à l’auditorium du ministère des Eaux et Forêts, la journée portes ouvertes sur les actions de suivi de la gestion des ressources naturelles.

Placée sous le thème : «Contribution du contrôle forestier, de la certification forestière et de l’observation indépendante à la gestion durable des ressources naturelles au Gabon», cette rencontre entre acteurs de la gestion des ressources naturelles a posé les bases d’une réflexion nouvelle sur les initiatives engagées pour contribuer à une gestion durable des ressources naturelles et de l’environnement.

La rencontre a permis aux 100 participants de discuter des défis de la gestion durable des ressources naturelles au Gabon ; d’identifier des actions potentielles en synergie entre la société civile, les acteurs du contrôle et de la certification et d’apprécier la contribution de l’observation indépendante à l’amélioration de la gestion des ressources naturelles.

«La gestion des forêts est une problématique très importante pour l’Union européenne. Il s’agit ici de susciter la mise en place d’une bonne coordination, une communication fluide entre l’administration, la société civile et les opérateurs économiques dans le cadre de l’observation indépendante de la gestion des ressources naturelles, afin d’aboutir aux objectifs de bonne gouvernance et de la gestion durable des forêts», a déclaré l’ambassadeur de la délégation de l’Union européenne au Gabon, Rosario Bento Pais.

Inquiétée par l’ampleur et le rythme actuels de la déforestation et de la dégradation des forêts, ayant un impact négatif non seulement au niveau local sur les économies locales, les moyens de subsistance communautaires et sur les biens et services écosystémiques fournis aux populations locales, mais constitue également un manque à gagner pour les États ; les acteurs engagés dans la gestion des ressources naturelles invitent les autorités à considérer l’usage de l’observation indépendante en faveur d’une société civile autonome, y compris les populations autochtones et les communautés locales comme une variable notable.

«La forêt gabonaise est confrontée à un problème d’exploitation illégale. Le secteur forestier se porte très mal. Mais le véritable problème au Gabon est que l’administration a du mal à franchir le pas pour permettre aux ONG de travailler à leurs côtés à travers l’observation indépendante dans laquelle, elles sont pourtant à l’aise», a confié le secrétaire exécutif de Brainforest Marc Ona Essangui.

Ce dernier assimile la réticence de l’administration à la complice de cette exploitation illégale qui perdure au Gabon. «Or elle devrait se joindre à toutes les organisations qui vont chercher des moyens à l’international pour faire ce travail de contrôle, de l’action des opérateurs économiques sur le terrain».

Cette rencontre a été organisée grâce au soutien financier de l’Union européenne et de la Coopération britannique pour le développement international (DFID).

 
GR
 

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