Indexant plusieurs difficultés dans l’exercice de leurs fonctions, en plus du mode d’évaluation lié au paiement de la PIP, les agents de ce département ministériel ont lancé un mouvement de d’humeur le 20 octobre.

Le SG du Synamm (mégaphone) parlant aux agents. © Gabonreview
Le SG du Synamm (mégaphone) parlant aux agents. © Gabonreview

 

La semaine s’annonce plutôt chaude au ministère des Transports. Les agents de ce département, en proie à de vives tensions ces derniers mois, ont initié un mouvement de grève axé sur une dizaine de revendications allant de la suspension du paiement de la Prime d’incitation à la performance (PIP) selon le mode actuel d’évaluation actuel au débarquement du secrétaire général dudit ministère.

Le porte-parole de l’Aresga (costume) en soutien au Synamm. © Gabonreview
Le porte-parole de l’Aresga (costume) en soutien au Synamm. © Gabonreview

Au terme d’une assemblée générale tenue le 20 octobre dernier à l’immeuble interministériel à Libreville, à laquelle ont pris part les responsables de l’Aresga, Synafopra et du Synafep, les agents ont exigé des autorités quelques explications au sujet du paiement de la prime dont ils considèrent qu’elle va à l’encontre de certains principes. Pour le secrétaire général du Syndicat national de la Marine marchande (Synamm), la PIP est une façon pour le gouvernement de «se moquer des Gabonais». «A mon humble avis, le gouvernement devrait tout simplement suspendre la PIP, parce que cette histoire peut nous conduire vers des situations qui peuvent totalement nous échapper», préconise Ndong Ndong Ella Nka, stigmatisant l’attitude de certains évaluateurs. «Il semble que les agents du ministère des Transports sont notés à la tête du client», lance-t-il avant d’énumérer un chapelet d’autres revendications qui, selon lui, empêchent aux agents dudit ministère d’être «performants». Au nombre de celles-ci, le départ de Jonas Lola Mvou, le secrétaire général, accusé d’être impassible devant leur «malheur». «Comme il a eu sa part, notre SG s’est endormi sur le dossier, et se permet de parler d’une façon méprisante aux gens», lance une fonctionnaire. Mais la difficulté liée au transport du personnel, la remise en fonction de la Brigade des contrôles routiers (BCR), suspendue en 2008 par Jean Boniface Assélé, alors ministre des Transports, figurent aussi au nombre des revendications.

A en croire les agents du ministère des Transports, tant que ces différents points n’auront pas trouvé de solution, la grève sera maintenue «jusqu’à ce qu’ils (les responsables interpelés) plient».

 

 
GR
 

6 Commentaires

  1. Madouaka dit :

    C’est la faute à Jean PING et de Mba Obame j’en suis sur

  2. bling dit :

    la PIP va nous amené loin,celui qui a proposé cela au PR doit être limogé, la décision n’a pas été vraiment murit. c’est vrai que la notation dépendra de la tête du client, mais il faut dire que pour être honnête, il y a beaucoup de fonctionnaire fantôme, irrégularité dans le travail, Ponctualité=0, Assiduité=0, qualité de travail=0 et il veulent la PIP!!!

    • Le citoyen libre dit :

      Quel est le sens de la PIP ?
      Prime d’Incitation à la Perturbation ?
      Prime d’Insurrection du Peuple ?
      Prime d’Intolérance du Peuple ?
      Moi je ne comprend rien de la PIP..
      Ce que sais c’est que l’on travaille dabord et on est recompensé, mais avec ALI, on donne dabord l’argent apres on verifie si on a bien travaillé, ah le Gabon quel bon pays.!
      Il ne reste plus qu’affaire la P.I.P pour avoir son argent apres tout pourquoi pas ?

  3. matho dit :

    Avec la Pé I Pé ALI a voulu mouiller tout le monde dans le divertissement de l’argent du Pays au lieu de travailler avec.Le processus ayant ete acté dans la precipitation,tous les contours n’ont pas ete cernés.maintenant on decouvre son inaplicabilité mais c’est trop tard les gens ont déjà pris gout.Il faut alors du courage pour revenir en arriere mais en a t-il?

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