Officiellement installé dans ses nouvelles fonctions de directeur général des Hydrocarbures, Jean Félix Obamba promet de faire au mieux pour permettre au Gabon et aux Gabonais de tirer pleinement profit de l’exploitation des hydrocarbures. Son prédécesseur dit avoir quant à lui manqué de temps pour relever les défis s’étant présentés devant lui.

Jean Félix Obamba (à gauche) a succédé à Bernardin Mve Assoumou à la tête de la DGH, le 13 novembre 2019. © Gabonreview

 

Scène de la cérémonie de passation des charges présidée par Liliane Ngari. © Gabonreview

Nommé à la faveur du Conseil des ministres du 7 novembre, Jean Félix Obamba sait qu’il a fort à faire. «Nous avons d’énormes défis à relever pour que la production pétrolière gabonaise, comme par le passé, connaisse une croissance significative, ceci à court et à moyen terme», a prévenu le nouveau directeur général des Hydrocarbures à l’occasion de son installation officielle, mercredi 13 novembre, par Liliane Ngari, la secrétaire générale du ministère des Mines, du Pétrole, du Gaz et des Hydrocarbures.

À son nouveau poste, Jean Félix Obamba entend également «renouveler les réserves de pétrole», «amplifier le processus de production», «accroître les recettes pétrolières» et «développer le gaz». L’objectif étant, dit-il, de garantir un meilleur avenir au secteur. Pour ce faire, le DGH dit compter sur le soutien du ministre Noël Mboumba, ses nouveaux collaborateurs, ainsi que les partenaires traditionnels et futurs du Gabon.

«Je déploierai toute mon énergie et mon modeste savoir-faire pour honorer la confiance placée en moi par le président de la République», a promis le nouveau DGH, qui a par ailleurs présenté le Code des hydrocarbures comme «un élément stratégique majeur qui nous permettra d’attirer de nouveaux partenaires».

Mve Assoumou dit ne pas avoir eu assez de temps

S’il s’est dit «reconnaissant» vis-à-vis d’Ali Bongo qui lui a permis d’occuper son ancienne fonction, en 18 mois passés à la tête de la DGH, Bernardin Mve Assoumou regrette néanmoins de n’avoir pas eu assez de temps pour relever les défis s’étant présentés à lui. Toutefois, l’ex-DGH reconnaît que ces quelques mois «ont été suffisants pour comprendre la tâche» qu’il avait et qui attend désormais son successeur.

Aussi, prévient-il que «le chemin est encore long». L’une des priorités, selon lui, est la mise en place du dispositif juridique pour rendre véritablement «applicable» le nouveau Code des hydrocarbures. L’objectif étant, dit-il, de «relancer l’exploration dans notre pays».

 
GR
 

1 Commentaire

  1. ENDUNDU dit :

    Mais la Direction Générale des Hydrocarbures là est une Direction à problèmes ou les différents DG qui y sont nommés ne mettent jamais de temps. Seul Oyima Antsélévé qui avait fait plus de 10ans là. Est ce à cause de sa filiation avec le PDG de BGFIBANK?

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