A peine rentré d’un séjour de 14 mois loin de son pays pour des raisons de santé, l’opposant André Mba Obame provoque l’irritation du ministère gabonais de l’Intérieur qui a publié un communiqué de mise en garde, en réaction à ses propos lors de son speech, le 11 août à Libreville, devant ses sympathisants.
Gabonreview.com - La police était particulièrement discrète, bien que présente, à l'arrivée d'André Mba Obame le 11 août à l'aéroport Léon-Mba de Libreville - © JP Rougou
Dans un communiqué diffusé le 12 août en réaction aux propos tenus par l’ancien député de Médouneu, André Mba Obame, à son arrivée de Paris (France), le ministre de l’Intérieur a manifesté son étonnement face à l’attitude de l’ancien candidat à l’élection présidentielle anticipée de 2009. Le texte lui reproche de vouloir déstabiliser la République avec des appels «à l’insurrection et à la désobéissance civile»  et souligne que le discours de l’opposant comporte des relents «tribal et ethnique».
«Alors qu’il est encore sous le coup de poursuites judiciaires, monsieur André Mba Obame n’a pas manqué l’occasion de se taire. Tout au contraire, lors de ses premières déclarations, dans un discours aux relents tribal et ethnique, il appelle ses partisans, à l’insurrection et à la désobéissance civile, brandit la menace de mort à l’endroit du peuple au nom duquel il prétend parler ; toutes choses qui promeuvent la déstabilisation des institutions de la République», souligne le communiqué du ministère de l’Intérieur.
«Face à ces agissements venant de la part d’un ancien ministre de l’Intérieur qui maîtrise donc parfaitement le droit, le gouvernement de la République prend à témoin l’opinion nationale et internationale sur les possibles conséquences de telles déclarations», ajoute le communiqué qui appelle la population à la vigilance et à vaquer tranquillement à ses occupations.
«La Constitution de la République en son article 3 du titre premier dispose d’ailleurs que la souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce directement, par référendum ou par l’élection, selon le principe de la démocratie pluraliste, et indirectement par les institutions constitutionnelles. Aucune section du peuple, aucun groupe, aucun individu ne peut s’attribuer l’exercice de la souveraineté nationale ni entraver le fonctionnement régulier des institutions de la République», poursuit le communiqué qui promet que le «Gouvernement ne répondra pas aux provocations de toute nature, mais force restera à la loi et elle sera appliquée dans toute sa rigueur».
Cette communication du ministre de l’Intérieur laisse déjà entrevoir la suite des évènements quant au «grand meeting d’éclairage» préconisé le 15 août prochain par l’opposant dans l’un des quartiers du deuxième arrondissement de la commune de Libreville. Le ministère de l’intérieur n’a pas manqué de rappeler qu’alors qu’André Mba Obame est sous le coup d’une procédure judiciaire, «à son arrivée, les autorités judiciaires n’ont entrepris aucune démarche à son encontre jusqu’à sa sortie de l’aéroport de Libreville. La police nationale a été commise pour encadrer ses partisans de l’aéroport jusqu’à son domicile sans incidents et sans être inquiété.»

 
GR
 

0 Commentaires

  1. CLG dit :

    « …le gouvernement de la République prend à témoin l’opinion nationale et internationale sur les possibles conséquences de telles déclarations». Ah les pédégistes et leur communauté internationale qu’ils insultent lorsqu’elle n’est pas de leur bord; tout en l’appelant pour justifier leurs âneries!!!
    La peur a changé de camp au Gabon et c’est tant mieux! Kiakiakiakiakiakia!!!!

  2. TANAKA paulin dit :

    Vraiment on sent un gouvernement qui ne tien qu’à un fil, à peine arrivée vous tremblez déjà!!!!! il va vous faire ça dure.

  3. Jean michel dit :

    Les maux du Gabon, même ma fille de 4ans peut les réciter, on veut des vraies solutions, pas les discours ou les communiqués intimidants! D’un côté comme de l’autre! Il faut arrêter de divertir le pauvre peuple qui dans tous les cas est victime des politiques!

  4. Ikapy Georges dit :

    Le Gabon plus de 40 ans a été géré par des dictateurs de toutes natures dont le chef de fil était le feu président. Dans son giron il n’a formé que des prédateurs de tous genrs (destructeur de la démocratie, semeurs de troubles et de dvision, détourneurs des deniers publics…).
    Je suis parfois étonné du comportement des gabonais. Il est vrai que nous aspirons tous au changement réel, moi même j’en ai marre de cette politique, mais changer avec qui?
    L’histoire ne nous enseigne t-ele pas? Mba Abessole, considéré comme neutre, on connait le résultat. Mamboundou, opposant emblematique, on connait le résultat. Etaient-ils vraiment neutres?
    Aujourd’hui on veut s’aligner derrière une personne qui ne sait que diviser, finalement voulons nous, nous même de notre bien? AMO est une machine de destabilisation. Il a destabilisé les opposant et aujourd’hui il est entrain de réussir sa mission, celle de faire tomber l’opposition gabonaise, la véritable. Je pense que nous devrions choisir un autre leader derrière qui on peut s’aligner pour le changement de notre pays.
    Quant à l’actuel Président de notre pays qui est malade, vraiment Mr le Président, restez un peu chez vous pour résoudre les problèmes des gabonais. Avec votre gouvernement des missions, le gabonais vit très mal, les maigres salaires de laa fonction publique ne supporte plus les prix très en haussee sur le marché. Voilà les problème que les gabonais devraient eux mêmes sooulever sans qu’aucun homme politique ne soit derrière ça. Que fait la société civile? Rien, si ce n’est soutenir les actions politiques de l’oposition ou de la majorité.
    Gabonaises et Gabonais j’ vous appelle à faire preuve de responsabilité, je sui sûr que le Dieu que je prie va résoudre ce problème progressivement.

    • Rare Gabon dit :

      Et toi, que fais-tu, si ce n’est de donner des réflexions à deux balles depuis le cyber café de ton quartier ou depuis l’Internet gratuit de ton employeur? Au fond, tu nous demande d’attendre que le Bon Dieu vienne régler nos problèmes. Quand on se noie, on s’agrippe même à un serpent. Il faut d’abord sortir du danger de mort et voir ensuite s’il faut tuer le serpent ou le laisser vivre par gratitude. En l’absence de ton leadership attendu, laisse les gens suivre le seul qui fait trembler les pilleurs émergents. Pour combattre 1 système, il faut bien le connaittre. Quoi de mieux qu’1 converti comme AMO qui y était en immersion pour combattre le système moribond du PDG ? Laissez-nous avancer vers le changement ou alors sortez de derrière vos claviers pour prendre le leadership.

    • Boukoubi Maixent dit :

      @Ikapy. Il faut chasser Ali Bongo du pouvoir après ça on dira à celui qui viendra que nous ne lui permettrrons pas de nous la rejouer façon Bongo….. Regarde en Tunisie, le combat ne s’est pas arrêté avec la fin de Ben Ali… Ce qui compte d’abord, c’est chasser Ali Bongo qui n’a pas été élu et croit que le gabon est la propriété de sa famille, que c’est Omar Bongo qui a frabrioqué le Gabon. Si Mba Obame peut nous aider à chasser Ali Bongo allons-y, après on avisera… A chaque jour suffit sa oeine…

  5. cazal dit :

    AMO et ABO vous êtes d’une mauvaise foi cynique et diabolique et d’une sottise qui ne dis pas son nom vous êtes des rénovateurs c’est incroyable que certain sois con vous les avez détruit mais de nos jours encore ils sont autour de vous (suivez mon regard) mettez vos enfants devant et défoulé vous, nous autres restons chez.

  6. jules obiang dit :

    @ Ikapy Georges
    Mon frère je crois que c’est un reflexe pavlovien que nous avons toujours à mettre en doute la sincérité de nos leaders. mais moi je pense que le contexte a changé. Myboto est rentré en dissidence avec OBO avant la mort de ce dernier. J’avoue ce Mr a du courage. vous connaissx bcp au PDG qui pouvaient défier bongo ?
    secundo. les opposant actuels sont financièrement assis. Tous ne sont pas économiquement identiques à Pierre mamboundou dont la maison a été ooferte par Bongo. Mba Abessol était un curé maingre et affamé et a succombé aux CFA.
    Tertio. Aujourd’hui le gabon est aux mais d’un BENINOIS qui affirme partout en catimini que c’est lui qui dirige le gabon. On ne peu pas voir le président sans passer par Accrombessi. il parle aux minitrwes gabonais comme daux enfants même moi je respecte mes enfants. tous les membres du gouvernemnt se couchent à plat ventre devant cet Homme seul Laure Ngoujout lui resite.
    OLAM qui se dervisifie au gabon emprunte des millars aux banques privés qui est remboursé par l’ETat. Pour quelle résultat pour transformer les ganis en manoeuvres agricoles alors que les benefice seront par targé entre àccombessi le vrai partenaire d’OLam Ali Bongo et virés à Singapour.
    Au gabon pas éa , ni électricité. C’est ce système qu’on a mis en place en trois ans , un système de prédateurs que NDOUGOU, UN vraiPOUNOU DE MON GABON DEFEND, un digne fils de TSAMBA MAGTSI defend, je n’y crois pas. ndoungopu est notre gardien de but, le protecteur du pays qui accepte de faire entrer la Béninois pour nous voler, nous insulter, nous piller.. bon sang. peut être lui aussi est envouté par le voudou. Du temps de Bongo certes le gabon était aux mains des gabonais. de fils qui ne ce sont pas bien comportés certes, mais aujourd’hui nous avons franchi le rubicon. pays dirigigé par un Beninois. pillé par ces amis singapouriens, depuis trois ans pas une école, pas un nouveau dispensaire,.à contrario, de Chateaux sont acheté en France, des év’`ement couteux sans incidence sur le gabon et les gabonais.
    la vie chère. voila pour ça doit changer . avec n’importe quel gabonais qui peut mener ce combat.

    • kevazingo garnett dit :

      jules obiang,j’épouse tn résnnement.en effet,si d’aucuns accordent du crédits aux discours ds oppsnts c’est parcequ’ils ne croient pas ou plus à l’émergce récité par ls nvlles autoritées.ls gbnais snt attentifs à c ki s psse.ce ne sont pas ls paroles d’amo ki attirent mais c snt ls échèq d l’avnir en nfiance ki font fuir!ces étrangers ki dviennent pls gbonais k nous parceke msulmant,parcqu’ils ont nationalité,parcque ….Ah Dieu!

  7. CLG dit :

    Comme d’autres l’ont dit précédemment, pleurnicher sur des opposants qui sont anciens du PDG ne nous amène à rien. Le premier combat que le peuple gabonais doit gagner c’est celui de sortir les Bongo du pouvoir. Si les Gabonais ne comprennent pas cette simple logique, on sera encore là à bavarder dans 70 ans au moins!
    Comme en Égypte et en Tunisie, il est presqu’impossible de chasser un si vieux régime sans que d’anciens de ce régime puissent participer. C’est une illusion de penser que seuls les Saints bénis de Dieu tomberont du ciel pour venir libérer le peuple gabonais. On ne peut pas être aussi naïf pour croire à une telle éventualité.
    Une fois que les Bongo seront oustés du pouvoir, le Gabon ne sera plus le même. Nous allons entrés dans une phase de transition. Aucun cacique de l’ancien PDG ne pourra s’imposer aussi facilement avec la violence comme les Bongo le font depuis plus de 44 ans! Le peuple sera libéré du traumatisme de la dictature des Bongo et je ne crois pas que AMO, Myboto ou un autre ancien pédégiste puisse venir imposer une autre dictature à la Bongo! Voilà la réalité que nous devons comprendre. Chercher des leaders Saints, des Jésus-Christ, avant de faire tomber les Bongo est une farce; une vue de l’esprit!
    Nous devons composer avec ces anciens pédégistes qui ont décidé de ne plus suivre les vieilles pratiques de leur parti et de faire tomber le régime corrompu, islamisant et quasi-monarchique des Bongo! Après le peuple sera au rendez-vous de la transition démocratique.
    Nous pouvons et nous allons y arriver, n’en déplaise aux éternels sceptiques, partisans du status quo et du « on va encore faire comment ».

  8. MissMaroundou800 dit :

    Quoi dire encore ? vous avez tout dit ! lool

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