Prévu pour trois jours, le colloque international sur l’existence de «l’Afrique dans le XXe siècle» s’est ouvert mercredi au siège du BRAC/OIF à Libreville. Cette première journée a enregistré deux conférences plénières, en plus de la conférence inaugurale animée par Bonaventure Mvé Ondo.

Le colloque international sur «L’Afrique dans le XXe siècle» s’est ouvert, le 26 juin 2019, à Libreville. © Gabonreview

 

Moments du lancement du colloque, avec Bonaventure Mvé Ondo (en haut). © Gabonreview

Sous le thème «L’Afrique dans le XXe siècle : savoirs, concepts, méthodes et doctrines scientifiques», le colloque international organisé par les Éditions Oudjat en Ligne, la revue électronique de publications scientifiques sur l’Afrique, a démarré, mercredi 26 juin, au siège du Bureau régional Afrique centrale de l’Organisation internationale de la Francophonie (BRAC/OIF) à Libreville. Les travaux doivent s’étendre jusqu’au 28 juin prochain.

Cette première journée a enregistré plusieurs communications, dont la conférence inaugurale animée par Bonaventure Mvé Ondo. Sous le thème «Du crépuscule à l’aurore : autour de quelques concepts pour repenser l’avenir du monde et de l’Afrique», le vice-recteur honoraire de la Francophonie a entretenu l’auditoire sur la sortie progressive du continent de «la nuit» dans laquelle elle a longtemps demeuré. Le conférencier l’a d’ailleurs présentée comme «la pire nuit», en raison de la perte des repères, des valeurs et de la «déstructuration» de l’Africain face au «monde».

Invitant les participants à prendre en compte les notions de «décentrement» (acceptation des rapports et du dialogue avec l’autre), de l’«emboîtement», de l’«entrelacement» et de l’«invention», Bonaventure Mvé Ondo a dit espérer que ces travaux de 3 jours contribueront à l’accélération de la création en cours d’«une Afrique nouvelle et d’un monde nouveau».

D’autres interventions ont été enregistrées au cours de cette première journée, dont deux conférences plénières animées sous le sous-thème (axe) «L’Afrique et ses langages scientifiques».

Tyte Mabouma, présentant les statistiques du site des Editions Oudjat en Ligne. © Gabonreview

Les Edition Oudjat en Ligne

La cérémonie d’ouverture officielle du colloque a également été marquée par la présentation des Éditions Oudjat en Ligne, notamment celle de ses statistiques. Selon Tyte Mabouma, wesbmaster, 18 mois après son lancement, la revue électronique de publications scientifiques sur l’Afrique, est devenue «un des sites Web scientifiques les plus visibles du Gabon et du continent». La moyenne des visites journalière est de 40 clics, avec 12 000 visites depuis le lancement du site.

La revue entend publier chaque année 3 numéros, dont un dit «libre», un «théorique» et un «hors-série». Ces derniers mois, le numéro théorique (en 2 volumes) est le plus consulté, avec 47% des visites. Le numéro libre enregistre 29% des visites, alors que le hors-série reste peu lu (7%).

 
GR
 

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