L’agence nationale d’investigation financière (Anif), et tous les acteurs gabonais impliqués dans la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme seront, durant 16 jours, évalués par le Groupe d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique centrale (Gabac), assistés des experts du Groupe d’action financière (Gafi) et des institutions financières internationales.

Les efforts du Gabon en matière de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme sont évalués, depuis ce matin, et jusqu’au 13 mars prochain. Cette mission intervient dans le cadre d’un processus impliquant le groupe d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique centrale (Gabac), assistés des experts du groupe d’action financière (Gafi) et des institutions financières internationales.

Au cours de cette mission d’évaluation, les experts des hautes institutions internationales, impliquées dans la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme, se réfèreront aux 40 recommandations du Gafi sur le blanchiment des capitaux, révisées en 2003, et ses 9 recommandations spéciales sur le financement du terrorisme en 2004.

Durant leur séjour de près de trois semaines au Gabon, les experts d’«évaluation mutuelle» auront des entretiens avec chaque organe, administration, institution ou structure, suivant un programme établi.

Pour faciliter cette mission, le magistrat membre de l’Anif, chargé des affaires juridiques internationales, Eualie Omanda Nambo, a recommandé aux acteurs de «tenir à la disposition des évaluateurs tous les documents relatifs au dispositif de lutte auxquels ils feront allusion au cours de l’entretien, au cas où ils les réclameraient, de même que tous les documents relatifs à toutes les informations pertinentes que les évaluateurs pourraient demander suite aux réponses des acteurs au questionnaire d’évaluation».

Le groupe d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique centrale (Gabac) a été crée par l’acte additionnel N°09/00/CEMAC-086/CCE 02 du 14 décembre 2000. Il entreprend toute action visant à protéger les systèmes bancaires et financiers des atteintes liées au phénomène du blanchiment, et à mettre en œuvre dans la Communauté des principes, recommandations et normes arrêtés dans le cadre de la coopération internationale, notamment le Plan d’action contre le blanchiment d’argent adopté par l’Assemblée générale des Nations Unies le 10 juin 1998, les recommandations édictées par le Groupe d’action financière (Gafi), et autres conventions et traités en la matière.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Citoyen libre dit :

    Il faut que l’ANIF nous explique dabord qu’est-ce que le blanchiment des capitaux. Parce que au Gabon les fincements des affaires ne sont pas assez claires.

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