Le gouvernement gabonais, via le ministère de l’Intérieur, de la Sécurité publique, de l’Immigration et de la Décentralisation, dans un communiqué lu sur Gabon Télévision ce mercredi soir, a réagi sur les événements qui se sont produits dans la journée suite au refus par la Police nationale d’autoriser le meeting annoncé par André Mba Obame. Voici le communiqué intégral.
Manifestation de l'UN au quartier Cocotiers le 15 août 2012 - © Gabonreview.com
 
Le mercredi 15 août 2012, aux environs de quatre heures du matin, des individus voulant s’installer au quartier Cocotiers, dans le deuxième arrondissement de Libreville, en vue de l’organisation d’une manifestation non autorisée, ont été signifié par la Police nationale de l’impossibilité de tenir leur manifestation. L’échange courtois avec les forces de l’ordre n’a pas dissuadé ces derniers à se retirer des lieux. C’est ainsi que la police vers six heures du matin, les a repoussés. Face à leur insistance à vouloir perturber l’ordre public, la police a interpellé 7 d’entre-eux. En milieu d’après-midi, vers quatorze heures, ces individus sont revenus à la charge en insistant de tenir leur manifestation au même endroit. La police les a à nouveau repoussés.
Ils se sont alors constitué en petits groupes organisés et ont perpétré des actes de vandalisme dans un élan de provocation face aux forces de l’ordre en leur jetant des projectiles, brulant ainsi des pneus sur leur passage ou incendiant des poubelles, etc. Au nombre des actes répréhensibles, on note :

  • l’encerclement du commissariat de Nkembo, assorti de jets de projectiles qui ont endommagés certains véhicules qui s’y trouvaient, dont la plupart appartiennent à des policiers et aux particuliers.
  • Plus d’une vingtaine de véhicules, volontairement dégradés par les manifestants sur la voie publique
  • La station-service Oil libya de Nkembo, saccagé
  • Un véhicule de la police a essuyé les tirs des manifestants qu’une frange de l’opposition tribaliste a équipé de calibre 12, conformément à leur déclaration de déstabiliser le pays.
  • Plusieurs barricades dressées sur la voie publique
  • Une épicerie appartenant à un sujet mauritanien, pillée au quartier Cocotiers.

Suite à ces actes, de nouvelles interpellations ont eu lieu. Certains mis en cause ont déjà cité les noms de leurs commanditaires qui espèrent se cacher derrière des considérations politiques pour perturber l’ordre public.
Pour l’instant, il n’a été enregistré aucune perte en vies humaines. Seuls de nombreux dégâts matériels et quelques blessés légers.
Face à ces dérives préalablement préméditées, le gouvernement de la République constate qu’il se trouve face à des individus déterminés à causer des troubles dans le pays. Il réaffirme que personne n’est au-dessus de la justice républicaine. Il tient à réaffirmer son attachement aux valeurs de paix bien établies dans notre pays et qui font la fierté du Gabon au-delà de ses frontières à en juger par l’arrivée massive des investisseurs dans notre pays.
Le gouvernement loue par ailleurs la réaction mesurée des forces face aux nombreuses provocations dont elles font l’objet. Prend à témoin l’opinion nationale et internationale et tient à réaffirmer qu’il ne ménagera aucun effort pour continuer d’assurer la sécurité des personnes et des biens sur l’ensemble du territoire national. Les lieux investis par les manifestants continuent à être sécurisés et les interpellations se poursuivent pour que chacun répondent de ses actes devant les juridictions compétentes.
Fait à Libreville, le 15 août 2012
Pour le Gouvernement,
Jean François Ndongou,
Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité publique, de l’Immigration et de la Décentralisation.

 
GR
 

0 Commentaires

  1. CLG dit :

    Les Bongo-Pdg ont toujours nié les tueries et pourtant, depuis 44 ans, plusieurs Gabonais ont péri pour simplement ne penser comme ces farfelus dirigeants, particulièrement depuis 2009! Tous ceux qui tuent ou ordonnent de tuer pour leur pouvoir finiront par le payer un jour!

  2. madone dit :

    Les personnes qui ont agis comme ca sont vraiment de maboule quoi comment on peux suivre quelqu un qui a ete au gouvernement pendant 2+ ou 25 ans qui a bouffe le pays et après la mort du defun vient vous demander de voter pour lui pour qu’il dirige votre pays en temps que president reflechisse un peu il vous raconte les arnaque qui ont pu se passer quand il était du gouvernement et vous le suive moi je prefere encore Ali même si durant sa vie a toujous ete au pourvoir mais regarde ce qu’il fait pour votre pays regarde comment il essait de faire connaitre votre pays vous dite son pere a bouffe lui aussi même s’il a bouffe aujourd il essait d’etre un bon president pour son pays et les mecs qui vous pousse a faire du vandalisme ne valent rien qu’est ce qu’ils ont fait depuis 14 mois si ils voulaient vraiment passer au pouvoir ils seraient reste et montre leurs preuve mais rien ils vous donnent du pognon pour faitre du bruit aux gents

  3. Mangondo dit :

    le Gabon aux Gabonais vive le président AMO

  4. Aux PDGistes, alliés et aux partisans de l’alternance et du changement
    Que autrait du faire les noirs américains frappés au quotidien par le joug de l’esclavage ?
    Que aurait du faire les noirs d’Afrique du Sud frappés par le système d’apartheid ?
    Nous au Gabon devrions-nous accepter un pouvoir dictatorial et monarchique qui s’impose par la force militaire depuis 45 ans ?
    BONGO-PDG « STOP-DEHORS »
    PAS DE 17 AOUT RESTONS DANS NOS MAISONS DE 06H00 A 14H00 RUES VIDES – COMMERCES FERMES – BUREAUX PAS DE DEFILE
    DES LUNDI 20 AOUT RUES VIDES – COMMERCES FERMES – BUREAUX FERMES
    LA SOUVERAINETE AU PEUPLE OPPRIME BONGO-PDG « STOP-DEHORS »

  5. Boukoubi Maixent dit :

    A l’attention de Ndoungou et, sans doite, Billie By Nzé. Voici les nomes des trois (3) morts tués durant ces émeutes : Nontshe Arlette, Ngouanda Elizabeth, Charly Atome Emane. Que Ndongou vienne encore mentir. Le goût de l’argent et des honneurs immérités ne doivent pas nous conduire jusqu’au déshoneur….

  6. Jules obiang dit :

    Ils ont detrui TV+ pour qu,on ne montre pas ces atrocites commises par des soit disant gabonais qui utilisent leurs armes contre leur semblables aux mains nues. Le dialogue, la discussion et le debat intellectuel sont des choses plus fortes qu, ils ne peuvent pas engager. Le langage de la violence est tt qu’ils peuvent comprendre.

  7. CLG dit :

    Attendons voir et entendre ce qu’ils vont maintenant inventer pour se détourner des images que le monde entier verra. On sait très bien que le PDG et les Bongo vivent par le mensonge. Ils ont tué de jeunes femmes à la fleur de l’âge. Continuez à nier. Demain, ils vont s’en prendre aux victimes en disant que c’est de leur faute de s’être trouvés là. Ils font vraiment vomir ces voyous qui dirigent le Gabon! Un jour, tous ces meurtres viendront vous hanter, messieurs les émergents!

  8. Eric Nguema Mba dit :

    Je sais que je vais encore me faire copieusement injurier par tous les grands démocrates qui fréquentent ce site (sérieux).
    Mais, si nous n’avons pas l’opposition la plus bête du monde, j’aimerais qu’on me dise sérieusement sur quoi va aboutir ce nouveau film tragi-comique de Mba Obame. Je suis prêt à patienter, même jusqu’au 31 décembre. Ma seule préoccupation est celle-ci: après la pitrerie du PNUD, comment des gens un peu normaux peuvent-ils suivre Mba Obame dans ces lubies?
    Je suis peut-être pessimiste, mais je parie que ça finira de la même façon. D’où un doute qui me transperce depuis quelques jours: ce grand docteur en cience politique a-t-il un autre objectif dans son action que celui d’aider son « frère » à garder le pouvoir? Cra tout ce qu’il fait confortera toujours le pouvoir d’Ali Bongo.
    Si je comprends bien, la révolution a commencé au Gabon. Bon, espérons. Mais j’ai passé quelques coups de fils aux parents et amis à LBV, j’ai échangé de nombreux mails avec des compatriotes au pays. Ce que j’ai eu comme info ne me rassure pas sur le printemps gabonais: à part les fana de l’UN, à part Cocotiers, tout le monde semble d’en ficher complètement. rien d’étonnant d’ailleurs quand on connaît le peuple de fêtards que nous sommes. D’où une autre question: quelqu’un d’intelligent peut-il lancer un tel mouvement en pleine vacances, à la veille du 17 août?
    A présent sur les faits: j’ai fais le tour des sites et forums pro-opposition gabonaise, à part des noms, je n’ai vu aucune image des morts annoncés. Et qu’on ne nous parle pas de déontologie.
    Enfin, à tous ceux qui m’ont répondu sur P.M. Gondjout, je persiste: ce monsieur est un héritier comme tant d’autres Ali Bongo. Héritier de son père et héritier de son beau-père.
    S’il ne s’était pas appelé comme il s’appelle, s’il n’était le frère de la toute puissante Laure Gondjout, j’ai quelque difficulté à l’imaginer chargé d’études dans un ministère. Mais, vous me direz: « on est au Gabon et c’est pas le seul ». Totalement d’accord. Mais le séjour des troncs d’arbres héréditaires dans le marigot de l’opposition ne peut, à mon sens, en faire automatiquement des crocodiles.

  9. Eric Nguema Mba dit :

    A peine avais-je fini mon précédent commentaire que je tombe sur la dernière dépèche afp. A mourir ou à pleurer de rire!
    Quel est le sérieux de tels leaders qui tranquilement jouent avec la mort des Gabonais?
    Hier soir, le père Myboto nous a tranquilement annoncé 3 morts tués par la police, en nous livrant des noms (comme par hasard, originaires d’Oyem et de Port-Gentil…).
    Ce soir, le même Zacharie nous apprend qu’il n’y a plus qu’un mort, intoxiqué par la fumée des lacrymogènes.
    Tchouooooo! Où est le sérieux, comme chantait Chico Tchikaya, ou un autre, je ne sais pas plus…
    Voici les faits et ils sont parlant (tristement) Le printemps gabonais est bien parti (c’est sûr):
    Extraits de la dépeche AFP:
    « L’opposition qui avait donné mercredi soir un bilan de trois morts a revu celui-ci: « Toutes vérifications faites il y a bien une morte. Elle s’appelle Mwada Elizaberte », a déclaré jeudi Zacharie Myboto, président de l’UN.
    Selon lui, « le ministre de l’Intérieur a communiqué pour dire qu’il n’y avait pas eu mort d’homme (…) il n’y a pas de meilleure preuve pour dire que le gouvernement a menti ».
    « Lorsqu’elle était en train de fermer le box (du salon de coiffure où elle travaillait, dans le quartier de la manifestation), les agents ont lancé des gaz lacrymogènes, ça l’a touchée à la face. Ils ont commencé à la tabasser », a affirmé le frère de la victime, Gilbert Nguemadit, précisant que sa soeur, asthmatique, était morte à l’arrivée à l’hôpital.
    Une source médicale sous couvert de l’anonymat a indiqué à l’AFP que la jeune femme était « couverte de sang ». « Je n’ai trouvé ni blessure ni ecchymose. Il est probable qu’elle a fait une réaction aux gaz lacrymogènes », a précisé cette source.
    Le ministère de la Santé a indiqué avoir « reçu à 16H00 (mercredi) une jeune femme âgée de 22 ans déjà décédée ».
    « Il n’a été constaté à l’examen aucun traumatisme (…) Il s’agit d’une mort naturelle », selon le ministère.
    « L’opposition fait dans la manipulation. Ils passent maintenant de 3 morts à un mort. Il n’y a pas de mort due à la manifestation », selon une source haut placée à la présidence.
    « Les dégâts occasionnés sont dûs à la volonté manifeste des membres de l’ex-UN d’organiser des troubles », a ajouté ce responsable. Le gouvernement a diffusé un communiqué « louant la réaction mesurée des forces de l’ordre ».
    « Les interpellations se poursuivent pour que chacun réponde de ses actes », d’après le texte qui ne précise pas le nombre d’arrestations.

  10. Le fils du pays dit :

    Bien d’accord avec toi Eric Nguema Mba sur certains points mais n’en fait pas trop,tu as certainement les parents qui partage l’idée de l’alternance politique.Porter des injures à ces messieurs ne te fera pas grandir.
    A la place du pouvoir en place, je ferais légaliser l’UN pourqu’il y ait contradiction politique.Si on aurait laisser AMO faire son discours on ne serait pas arriver à ce que nous déplorons aujourd’hui. C’est bien cette même police qui a encadré les partisans d’AMO et les autres leaders lors de son arrivée.
    Au stade ou nous en sommes le pouvoir n’a plus a avoir peur. Si réellement son objectif c’est de rendre le peuple heureux alors qu’il continue à faire son travail ce qui pourra peut-être lui donner + de force pour les années avenir.
    Toutefois, méfions nous de ces deux là. Ils sont capables de tout et rien
    Bonne fête à tous

  11. Eric Nguema Mba dit :

    Le Fils du peuple, ça va t’étonner, moi aussi je suis d’accord avec toi sur l’essentiel.
    Je ne pense avoir insulté personne, sauf si dire simplement la vérité des faits est une injure.
    Je n’ai qu’une confiance limitée dans le pouvoir actuel et j’en ai encore moins dans les anciiens pédégistes du camp d’en face. C’est tout. et c’est mon droit de Gabonais, propriétaire de ce pays au même titre que n’importe quel autre Gabonais, d’exprimer ma position sur le présent et l’avenir de mon pays, même si je n’y vis pas.
    Je pense aussi qu’il faut autoriser ces gens à faire légalement de la politique.; ça passe par 2 voies: soit la relégalisation de l’UN, soit la création par les intéressés d’un nouveau parti que le ministère de l’Intérieur reconnaîtra.
    De même, des échanges entre les deux camps gagneraient à se faire. Pour la paix et la cohésion nationale et pour éviter qu’une moitié du pays ne s’oppose inféfiniment àl’autre.
    Mais que ce soit pour la légalisation de l’UN ou pour un dialogue, il faut être naif pour croire qu’on va y arriver en posant le préalable de la prétendue élection d’AMO et donc le départ d’ABO.
    Par ailleurs, mon frère, je ne suis pas opposé à une évtentuelle alternance démocratique. Ce sera un plus pour le pays. Mais ce qu’on nous annonce ne semble pas l’être. Les propos d’AMO depuis son retour et ce qui était programmé pour la suite du meetinfg de Cocotiers n’est pas démocratique.
    Dès lors, si AMO et les siens ont choisi l’épreuve de force, on ne peut pas demander à ceux qui sont au pouvoir de laisser faire ce qui a pour but ultime leur chute. Soyons sérieux, juste un peu de temps à autres. Entre ceux qui ont la force publique et ceux qui prétendent avoir la force du peuple, on vera bien qui l’emportera. Sauf que pour l’instant, il ne me semble pas que le peuple gabonais dans sa majorité (et je ne parle pas de totalité) suivent AMO et sa logique suicidaire.
    Enfin, je viens d’écouter avec éffroi un document sonore diffusé hier par la RTG: on y entend distinctement Jean-Christophe Owono Nguéma (un grand frère que je connais bien, j’ai même appris à conduire à Lyno, son auto-école et j’ai bien reconnu sa voix) payer un individu pour aller bruler des voitures et des maisons dans un certain nombre de quartiers de LBV. L’échange de JC avec le pyromane dure un bon moment. ça m’attriste vraiment pour un haut cadre de ce calibre. D’où ma question: ce qu’il a projeté de faire értant puni par la loi, JC doit-il être poursuivi?
    C’est ça qu’on nous réserve? Le feu et le sang?
    Désolé, je ne peux l’accepter pour mon pays. Mon problème c’est le Gabon, ^pas le sort d’ABO ou d’AMO.
    Prenons un citoyen lambda qui a bossé longtemp pour acheter une occase belge chez un libanais et à qui on vient sans raison bruler son bien. s’il va à son tour bruler le Maisha de Chantal Myboto ou la maison d’AMO, que dira-t-on?
    Faisons attention aux vendetta! chacun au Gabon sait où habite qui. Imaginez un peu le cycle tu brules ma maison, je brule la tienne. Tu tues mon frères, je tues le tien. Personne n’a le monopole de la violence. Tout le monde peut gaspiller. Calmons-nous.
    Je suis prêt à soutenir l’opposition si elle s’incrit dans la loi, la non violence et la liberté. Sinon c’est tout simplement une autre dictature qu’on nous prépare.
    Bonne fête à tous!!!

    • Le fils du pays dit :

      Tchago Eric, calme le jeu, je te sens énervé mon frère. Prions que tout cela finisse un jour. Mais ne soyons pas trop fières de ce que nousavons attendu. Cela veut dire que le téléphone de J.C.O.N était sur écoute. Si cela est vrai en quoi le Maisha ou le domicile d’AMO viendraient à brûler? Moi j’ai écouté ce message sur téléafrica, or cette dernière appartient à la famille présidentielle, ou est le sérieux dans tout ça mon frère. La chaine nationale ne devrait pas difuser ce genre conversation.
      Ne faisons pas comme au Rwanda ou toutes les radios et télés.
      En bon compatriote, merci

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