Tenue le 29 juin à Libreville, l’assemblée générale du Collectif des acquéreurs des logements réalisés par la Société nationale de logements sociaux (SNLS) à Bikele a annoncé des avancées significatives dans le dossier, notamment avec l’expertise menée il y a un mois par la Société nationale immobilière (Sni) sur le chantier.

Le collectif des acquéreurs de logements de la SNLS en assemblée générale, le 29 juin 2019. © Gabonreview

 

Des membres du collectif. © Gabonreview

Après plus de 4 ans d’attente, les acquéreurs des logements sociaux de Bikele seraient proches du but. C’est du moins ce qui ressort de l’assemblée générale tenue le 29 juin à Libreville par le collectif des acquéreurs et réservataires des logements. Après avoir reçu du ministre Régis Immogault l’autorisation d’occuper les maisons en l’état, les acquéreurs et réservataires ont bénéficié, il y a un mois, d’une expertise menée par la Société nationale immobilière (Sni).

Les résultats de cette expertise, attendus dans quelques semaines, devraient permettre de situer chacun. Autrement dit, l’expertise doit faire l’évaluation de l’état d’avancement des travaux et déterminer le montant restant que chaque acquéreur doit s’acquitter.

Selon le président du collectif des acquéreurs des logements, «près de 400 Gabonais sont concernés par la situation. Certains parmi nous ont choisi la location-vente et d’autres, la vente directe. Ceux qui ont choisi la location-vente ont fait des apports, avec un minimum exigé d’un million de francs CFA. Ceux qui ont préféré la vente directe ont payé des maisons cash», a expliqué Klaus Oleri.

Loin de se réjouir, le président collectif affirme qu’à ce niveau, «le dossier a connu une avancée significative grâce à la diligence de l’ancien ministre de l’Habitat Régis Immogault. D’autant qu’après le rendu des résultats de l’expertise, chacun sera désormais situé sur le montant à payer par échéancier qui ne devrait pas excéder 100.000 francs CFA et achever les travaux de son logement selon ses possibilités».

Toutefois, précise Klaus Oleri, les logements nécessitent d’être alimentés en eau et électricité par la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG).

 
GR
 

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