Initialement prévu pour se tenir en avril dernier, la rencontre réunissant les communautés économiques régionales d’Afrique centrale et de l’ouest vient d’être programmée au mois prochain en Guinée équatoriale.

Poignée de main entre Ali Bongo Ondimba et Idriss Deby Itno. © DCP-Gabon

Poignée de main entre Ali Bongo Ondimba et Idriss Deby Itno. © DCP-Gabon

 

La présence inquiétante et persistante du groupe djihadiste nigérian Boko Haram en Afrique centrale et de l’ouest devient plus qu’un sujet de préoccupation. Elle figure en bonne place dans l’agenda des chefs d’État de ces différentes zones. C’est, d’ailleurs, à ce sujet qu’Ali Bongo, président en exercice de la CEEAC, a rencontré son homologue tchadien Idriss Deby Itno, le 5 juillet courant à N’djamena au Tchad.

Cette rencontre, qui visait également à apporter le témoignage de solidarité du peuple gabonais à celui du Tchad, suite aux violents attentats dont ce pays a récemment fait l’objet, faisant plusieurs morts et blessés, a permis aux deux chefs d’État de convenir de la date de la tenue de la rencontre conjointe CEEAC/Cedeao, conformément à la décision du Conseil de paix et de sécurité de l’Afrique centrale (Copax) de février dernier à Yaoundé au Cameroun. Ce sommet doit déboucher sur l’adoption d’une stratégie commune de lutte contre le groupe terroriste Boko Haram.

Mise à part les questions sécuritaires, celles liées au développement, au changement climatique dans l’espace CEEAC, aux élections en République centrafricaine et la situation qui prévaut actuellement au Burundi ont été évoquées. Le groupe djihadiste basé dans le nord-est du Nigeria mène depuis 2009 une insurrection armée, qu’il a étendue à certains pays voisins. Selon les chiffres des Nations-unies, ces exactions ont fait environ 15 000 morts au Nigeria, au Cameroun, au Niger et au Tchad.

 

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire