Les enseignants stagiaires de l’enseignement privé protestant ont initié un mouvement d’humeur, le 24 septembre à Libreville. En situation de présalaires depuis 10 ans, ils exigent leur intégration à la Fonction publique.

Les enseignants stagiaires de l’enseignement privé protestant lors de leur précédent débrayage, en mars 2019 à Libreville. © D.R.

 

Excédés par leur situation administrative, les enseignants stagiaires de l’enseignement privé protestant ont exprimé leurs ras-le-bol. Le 24 septembre à Libreville, ils ont déclenché un mouvement de grève pour exiger leur intégration à la Fonction publique.

Recrutés depuis plus de 10 ans par l’Église évangélique du Gabon et la Direction nationale de l’enseignement privé protestant, les enseignants travaillent sans salaires. Si certains reçoivent des présalaires, d’autres sont soutenus simplement par la caisse de soutien. «Nous tenons dans un premier temps à interpeller les parents d’élèves sur la situation qui prévaut dans l’enseignement privé protestant», a affirmé le secrétaire général du collectif des enseignants.

«Comment faire fonctionner ces établissements en renvoyant à la maison plus de 134 enseignants du second degré et 100 enseignants du premier degré, et cela sans véritable motivation ?», a interrogé Duphy Minto’o Ella sur Gabon 1re. En mars dernier, les enseignants stagiaires du 1er et 2e degré de l’enseignement privé protestant avaient déjà débrayé pour les mêmes raisons.

Le ministère de l’Éducation nationale avait souligné que cette catégorie d’agents n’a pas encore été prise en compte et qu’il fallait les recenser. Visiblement, ce processus n’est pas encore achevé, au grand désarroi des enseignants stagiaires de l’enseignement privé protestant.

 
GR
 

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