La fin de l’année qui se profile à l’horizon va clôturer les 10 mois de l’arrivée de Landry Régis Laccruche Lelabou à la tête de l’Office des ports et rades du Gabon (Oprag). Une fin d’année placée sous le signe d’un conseil d’administration qui, en plus de valider les comptes clos de l’exercice 2018-2019, posera les bases du collectif budgétaire pour l’année 2020. Une occasion de jeter un regard rétrospectif sur les actions de Landry Régis Laccruche Lelabou, 10 mois après son arrivée à la tête de l’autorité portuaire.

Landry Régis Laccruche Lelabou ou 10 mois de chantiers à l’Oprag. © Oprag

 

Landry Régis Laccruche Lelabou s’apprête à clôturer l’exercice 2019 de l’Office des ports et rades du Gabon (Oprag), dont il a pris les rênes en février dernier. Cette année s’achève sous le signe d’un conseil d’administration, le troisième depuis son arrivée à la tête de l’autorité portuaire. Prévue le 19 décembre à Owendo, la réunion des administrateurs va valider les comptes clos de l’exercice 2018-2019 et, poser les bases du collectif budgétaire pour l’année 2020.

Une nouvelle année au cours de laquelle, la direction de l’office devrait consolider et poursuivre l’œuvre entamée depuis février dernier. En effet, 2020 s’annonce comme une année d’intenses activités. Désormais mandataire des missions de l’ex-Conseil gabonais des chargeurs (CGC), l’Oprag entend consolider le poumon de l’économie nationale. Une ambition qui se matérialisera sous peu par la mise en place, en partenariat avec Bolloré, d’un guichet unique destiné à la communauté portuaire nationale du Gabon.

Si 2020 s’annonce comme une année de grands défis pour l’Oprag, elle devrait s’inscrire dans le sillage de la dynamique impulsée par Landry Régis Laccruche Lelabou depuis 10 mois. Bien que porté à la tête de l’autorité portuaire dans un contexte particulièrement sévère, marqué par une crise économique et financière mondiale, il a mis en place une «vision stratégique», reposant sur huit piliers.

Une vision stratégique plus sociale

Cette vision accorde une place de choix au social, dont les réalisations se comptent par dizaines. L’apurement intégral des impayés de cotisations sociales à la Caisse nationale de sécurité sociale (près de 300 millions de francs CFA) ; la dotation en médicaments d’une structure sanitaire à Port-Gentil et sa rénovation intégrale ; le retour du fonds d’aide qui est passé de 30 à 100 millions de francs CFA ; l’aide à l’autoconstruction et à l’acquisition des véhicules fait partie des axes structurants du volet social de cette stratégie. La direction générale a aussi initié, pour la première fois, la célébration des fêtes des pères et mères au sein de l’Oprag.

Dans sa «vision stratégique», le directeur général souhaite façonner une nouvelle image du port. Non plus celle d’une infrastructure exclusivement dédiée à l’économie, mais aussi au service des populations : le «port citoyen». Une image épousant la vision de l’association internationale Villes et Ports, un réseau international d’acteurs publics et privés impliqués dans le développement durable de la ville portuaire, qui prône la Responsabilité sociétale des entreprises en zone portuaire. Dans ce sens, l’Oprag a notamment donné un écho favorable à «Octobre rose», la vaste campagne de dépistage du cancer du sein et du col de l’utérus.

Dans le cadre de sa RSE, l’autorité portuaire a décidé d’accorder 50% de demandes de stage aux Gabonais issus de familles défavorisées. Depuis cette année, l’Oprag soutient 15 étudiants qui sont formés à l’Académie régionale des sciences et techniques de la mer (ARSTM), à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Dans le même ordre, les trois meilleurs bacheliers issus de familles défavorisées vont suivre une formation, financée par l’Oprag, dans le domaine maritime et portuaire.

Landry Régis Laccruche Lelabou, patron de l’Oprag. © Oprag

Lutte contre la vie chère

La vision du «port citoyen» passe aussi par la lutte contre la vie chère, prônée par le président Ali Bongo. L’Oprag a notamment décidé de renoncer à certaines taxes, dont celle sur le passage portuaire, avec l’ambition d’alléger le panier de la ménagère. Une décision ayant contraint l’Oprag à trouver des moyens palliatifs pour augmenter ses recettes. La direction générale a mis en place une stratégie allant dans ce sens, en créant et facilitant la récolte de ressources additionnelles.

Cela passe par la mise en place de certaines activités comme la création de gares maritimes ; la construction des ports fluviaux, notamment à Lambaréné ; le dragage des fleuves afin de fluidifier la circulation des bateaux sur l’Ogooué pour l’augmentation des échanges commerciaux ; la signature d’une convention avec une société exploitant le manganèse à Ndjolé, pour acheminer le minerai via des barges jusqu’à Port-Gentil ; etc. Si la liste des actions et réalisations de Landry Régis Laccruche Lelabou n’est pas exhaustive, il ambitionne faire encore plus en 2020, d’autant qu’il devrait désormais avoir les moyens de sa politique. Jusqu’ici, en effet, le patron de l’Oprag s’est contenté de faire avec les moyens laissés par son prédécesseur.

Le conseil d’administration du 19 décembre revêt donc un enjeu capital, afin de permettre au directeur général de l’Oprag de façonner l’autorité portuaire selon sa vision stratégique. Né en mars 1967 à Libreville, Landry Régis Laccruche Lelabou est titulaire d’un master en administration des affaires, option stratégie et management des organisations. Il intègre l’Oprag en 1997, avant d’y gravir les échelons. Il occupe le poste de chef du département communication et des relations publiques, chargé du management interne, avant d’être affecté en mars 2000, à la direction de la formation de et des ressources humaines en qualité d’assistant au directeur. En 2003, il est nommé directeur du port-môle de Libreville. Trois ans plus tard, il prend les commandes de la capitainerie du port d’Owendo. Il y restera jusqu’à sa nomination à la tête de l’Oprag, en février 2019.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Patrick ANTCHOUET dit :

    Cher gabonreview, quand il s’agit d’un publireportage, prévenez-nous, pauvres lecteurs, qu’il s’agit d’un publireportage. Communication d’influence.

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