L’Office des ports et rades du Gabon (Oprag) envisage de réduire le coût de passage portuaire de certains biens de consommation. Une mesure qui permettrait d’alléger significativement le panier de la ménagère.

Vue aérienne du New Owendo International Port (NOIP). © D.R.

 

Le business oui, mais le social aussi. C’est la voie dans laquelle s’est engagé l’Office des ports et rades du Gabon (Oprag). Chargé de la gestion, l’exploitation et développement de l’ensemble des ports et rades, l’Oprag envisage de réduire le coût du passage portuaire.

«Il faut savoir que 90% des biens de consommation dont ont besoin les populations gabonaises passent par les ports», a rappelé le directeur général de l’Oprag. «Nous envisageons donc de réduire le coût du passage portuaire qui agit sur le coût marginal des marchandises», a annoncé Landry Régis Laccruche Lelabou, le 27 septembre à Owendo.

Cette mesure constitue le 4e pilier de la vision stratégique de l’Oprag, initiée par Landry Régis Laccruche Lelabou depuis son arrivée à la tête de l’autorité portuaire, en février dernier. Selon lui, la réduction du coût de passage portuaire va impacter sur le coût de la vie des foyers.

«Pour y arriver, nous allons donc procéder à la simplification des procédures et la dématérialisation des étapes (…) Les délais de séjour des marchandises dans les ports seront réduits. Ce qui aura pour effet immédiat la fin des surtaxes avec ses effets inflationnistes sur les marchandises vendues», a-t-il soutenu.

Selon l’Oprag, les discussions sont déjà engagées avec certains partenaires. Un accent particulier sera mis sur les produits pharmaceutiques. «La santé des Gabonais est un élément non négociable dans la politique sociale du président de la République. Nous allons voir dans quelle mesure réduire tout ou partie des redevances portuaires perçues par l’Oprag pour que les populations accèdent aux produits pharmaceutiques à des coûts supportables», a conclu le DG de l’Oprag. Un horizon vivement attendu par les populations.

 
GR
 

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