Annoncée pour ce 20 mai, l’acceptation des assurés CNAMGS dans les hôpitaux publics n’a pas été effective. Si les assurés se plaignent, le président du Syndicat des médecins fonctionnaires du Gabon (Symefoga) a indiqué que «les conditionnalités n’ont pas été respectées».

Les assurés Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS) devront encore patienter pour être pris en charge dans les hôpitaux publics. Si à l’issue d’une Assemblée générale le 13 mai dernier, le Syndicat des médecins fonctionnaires du Gabon (Symefoga) annonçait que ces patients seront à nouveau reçus dès ce 20 mai dans les hôpitaux publics, la promesse ne semble pas avoir été tenue. Un tour dans certains de ces établissements a permis de s’en rendre compte.

Dans les hôpitaux publics, les prestations CNAMGS n’ont pas réellement repris ce 20 mai. © Gabonreview

 

 «La CNAMGS n’a pas encore payé, donc les docteurs sont en grève. C’est ce qu’ils nous ont dit», se sont plaint certains assurés qui affirment que les prestations de la CNAMGS n’ont pas encore repris. «J’ai payé le prix normal. La CNAMGS n’a rien pris en charge alors qu’on a dit qu’elle devait reprendre à partir d’aujourd’hui», a soutenu une patiente visiblement déçue. Contacté par Gabonreview, le Dr Adrien Mougougou, président du Symefoga, a indiqué que cette situation est la conséquence de ce que «les conditionnalités n’ont pas été respectées».

Le Symefoga conditionnait, pour ainsi dire, la reprise des prestations ce 20 mai avec la mise à disposition, par les responsables des hôpitaux publics, d’un certain nombre de matériels devant permettre aux médecins de travailler dans conditions optimales. Le Symefoga qui estime la dette de la CNAMGS aux hôpitaux à près de «17 milliards de francs CFA»,  avait demandé à la Caisse de payer au moins le premier trimestre 2019 et supposait que cet argent devait permettre aux responsables d’hôpitaux de s’y atteler. Ces derniers avaient donc 4 à 5 jours «à la fois pour disponibiliser les consommables et les médicaments pour un redémarrage d’une bonne activité, et éventuellement payer quelques quotes-parts aux différents personnels». A ce qu’il semble, rien, sinon presque rien n’a été fait en ce sens. D’où la situation de ce 20 mai qui a embarrassé plus d’un assuré CNAMGS.

Si pour Libreville le Dr Adrien Mougougou a indiqué que les patients CNAMGS seront reçus au fur et à mesure jusqu’à une éventuelle reprise effective d’ici mercredi, il a tout de même fait savoir qu’à l’intérieur du pays, il faudra encore attendre tant le dossier de l’intérieur du pays n’a pas encore été pris en compte.

 
GR
 

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