Réunis au sein du Bloc syndical de la 1ère seconde, une quarantaine de syndicats affirment avoir été mis à l’écart par le gouvernement, qui a récemment lancé l’opération de recensement des agents publics.

Pierre Mintsa, coordonnateur adjoint du groupement syndical. © Capture d’écran / Nour TV

 

Habituellement parmi les premiers soutiens du gouvernement, les syndicats du Bloc syndical de la 1ère seconde semblent avoir été oubliés par leur partenaire. Et ils l’ont mauvaise depuis le début du 3e recensement des agents publics, dont la phase de collecte des données biométriques a été lancée lundi à la présidence de la République, à la Primature et dans plusieurs ministères. Réunis en assemblée générale, mercredi 2 octobre, les syndicalistes ont rappelé la nécessité de leur présence pour la réussite de cette opération.

«Nous pensons que, lorsqu’un agent public est recensé, cela doit se faire en présence des partenaires sociaux. Sinon, nous serons obligés de dire la vérité après ce recensement. D’autant que les politiques ne peuvent pas se trahir. Il n’y a que les partenaires sociaux pour dénoncer les anomalies constatées dans cette opération, afin qu’on donne aux populations gabonaises l’information exacte, en rapport avec le nombre des agents à la fonction publique et la masse salariale exacte», menace Pierre Mintsa, coordonnateur adjoint du groupement syndical.

Invitant le gouvernement à «dialoguer» davantage avec les partenaires sociaux, y compris au sujet de ce recensement, les syndicalistes disent comprendre l’«objectif noble» de l’opération en cours. Ils disent vouloir éviter que ce reproduisent les «échecs» du recensement de 2010 et de la mise sous bons de caisse des agents de l’État en 2018.

 
GR
 

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