Le ministre de l’Enseignement supérieur a visité le Centre nationale de la recherche scientifique (Cenarest) et les instituts qui lui sont affiliés, le 31 janvier à Libreville. Un périple au cours duquel Jean de Dieu Moukagni-Iwangou s’est imprégné des activités de ces structures, mais surtout les difficultés auxquelles celles-ci sont confrontées.

Jean de Dieu Moukagni-Iwangou en visite ici à l’Institut de recherches en sciences humaines (IRSH), le 31 janvier 2019 à Libreville. © Gabonreview

 

S’imprégner du fonctionnement du Centre nationale de la recherche scientifique (Cenarest) et les instituts qui lui sont affiliés. Tel était l’objet de la visite au Cenarest du ministre de l’Enseignement supérieur, la Recherche scientifique et le Transfert des technologies, le 31 janvier à Libreville.

«Notre mission comporte trois composantes. Il y’a l’enseignement supérieur, la recherche scientifique et désormais le transfert de technologie. J’ai tenu ce jour à me rendre ici et ailleurs, pour toucher du doigt les réalités de la mission attachée à la recherche autour du Cenarest et des instituts qui lui sont affiliés», a souligné le ministre l’Enseignement supérieur. «J’ai été rencontré les différents chercheurs, j’ai été à l’écoute de leurs difficultés, bien sûr en vue de les soumettre au gouvernement. Et, sur cette base-là, envisager des pistes de solution car le gouvernement est à l’écoute», a déclaré Jean de Dieu Moukagni-Iwangou.

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En effet, le membre du gouvernement est convaincu que la recherche est un outil essentiel au développement. D’autant que le pays dispose d’hommes et femmes de bonne formation et qualification. «Je me suis retrouvé notamment devant un brevet, qui montre bien que les chercheurs ne cherchent pas seulement mais trouvent aussi», s’est-il réjoui.

Après le Cenarest, Jean de Dieu Moukagni-Iwangou s’est rendu à l’Institut de recherche agronomique et forestière (Iraf), l’Institut de recherches technologiques (IRT) et l’Institut de recherches en sciences humaines (IRSH). A l’Iraf, spécialisé dans les recherches sur les productions végétales et animales essentiellement, le ministre de l’Enseignement a été mis au fait de l’insuffisance des plateaux techniques.

«Avec le ministre, nous avons évoqué nos plateaux techniques», a affirmé le directeur de l’Iraf. «Du matériel très vieillissant, car nos structures datent de 1976. Cela ne nous empêche pas de travailler, surtout avec les collaborations que nous entretenons avec les laboratoires de pays développés. Nous avons désormais des productions scientifiques dont une dizaine en 2018», a indiqué Auguste Ndoutoume.

Au Cenarest comme à l’Iraf, l’IRT ou l’IRSH, le ministre de l’Enseignement supérieur a promis mettre du sien pour que l’Etat débloque plus de moyens pour permettre à ces structures de fonctionner de manière optimale. «Il était bon que ce déplacement se fasse, pour que le constat soit clair. En partant d’ici, nous allons cartographier les difficultés, mais également les pistes de solutions. Cela nous permettrait de nous munir d’un instrument d’aide à la décision utile», a conclu Jean de Dieu Moukagni-Iwangou.

Cette série de visites se poursuivra dans les autres instituts de recherche à Libreville, et à l’intérieur du pays.

 
GR
 

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