Plusieurs chercheurs africains venus de divers horizons scientifiques sont actuellement à Libreville où aura lieu, du mercredi 26 au vendredi 28 juin au siège du BRAC/OIF, un colloque international sous le thème «L’Afrique au XXe siècle : savoirs, concepts, méthodes et doctrines scientifiques».

Le colloque international sur «l’Afrique au XXe siècle» aura lieu du 26 au 28 juin, au siège du BRAC/OIF. © D.R.

 

À l’initiative des Éditions Oudjat en Ligne, la revue électronique de publications scientifiques sur l’Afrique, un colloque international aura lieu du 26 au 28 juin au siège du Bureau régional Afrique centrale de l’Organisation internationale de la Francophonie (BRAC/OIF) à Libreville. Sous le thème «L’Afrique au XXe siècle : savoirs, concepts, méthodes et doctrines scientifiques», l’évènement verra la participation de plusieurs chercheurs africains, gabonais et européens issus de spécialités diverses.

L’on annonce, par exemple, la présence de Bonaventure Mvé Ondo, premier intervenant de ce colloque. Le vice-recteur honoraire de la Francophonie sera, en effet, chargé d’animer la conférence inaugurale intitulée «Du crépuscule à l’aurore : autour de quelques concepts pour repenser l’avenir du monde et de l’Afrique». Sa conférence est présentée par les organisateurs comme un moment de méditation sur le cours du monde et des choses, alors que la fin d’un «monde», d’une époque approche. Il évoquera le temps des «projets» pour l’Afrique face au Monde.

Peter Geschiere est l’autre grand invité de ce colloque. Enseignant à l’Université d’Amsterdam aux Pays-Bas, il interviendra pour la conférence de clôture sous le thème «Langages scientifiques et réalités africaines. La «sorcellerie» comme membrane entre l’Afrique et l’Occident». Il s’agira pour l’universitaire d’interroger l’existence et l’impact du «deuxième monde» qui embarrasse les académiciens occidentaux, mais qui tend à s’enraciner dans la conscience collective africaine, y compris chez les chercheurs du continent pour qui la notion de «sorcellerie» apparaît désormais comme «une obsession pour les populations dans maintes régions du continent africain».

Le colloque international de Libreville se déroulera conformément aux trois sous-thèmes (axes) retenus : «L’Afrique et ses langages scientifiques» ; «Sciences et universalisme» et «Des sciences dans l’Afrique du XXe siècle». Six conférences plénières sont prévues, ainsi que plusieurs communications animées, entre autres, par des universitaires de l’Université Omar-Bongo.

 
GR
 

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