Le gouvernement, les partenaires sociaux et le patronat vont se retrouver le 3 février pour l’examen du projet de réforme du Code du travail.

Un moment des travaux de concertation entre le ministre du Travail, Madeleine Berre et les partenaires sociaux sur la réforme du Code du travail. © Fonction publique

 

Le gouvernement a décidé de céder à l’unique revendication contenue dans le préavis de grève déposé le 16 janvier par les syndicats, à savoir l’organisation d’une plénière tripartite sur le projet de réforme du Code du travail. Selon la Primature, cette décision vise à préserver la paix sociale, la sérénité et la sauvegarde des intérêts économiques.

«En réponse au préavis de grève notifié à son cabinet, le Premier ministre confirme à l’ensemble des confédérations syndicales et syndicats autonomes signataires dudit préavis de grève, de l’organisation de la plénière tripartite appelée à examiner le projet de réforme du Code du travail, à partir du 3 février 2020», indique le communiqué de la Primature, rédigé au terme du Conseil interministériel du 24 janvier 2020. Pour la bonne organisation et le bon déroulement de ces assises, le ministre du Travail, et du Dialogue social, Madeleine Berre, a été instruit de procéder à la préparation des modalités d’organisation de cette plénière avec l’ensemble des confédérations syndicales et syndicats autonomes des travailleurs et d’employeurs.

«Le gouvernement, privilégiant le dialogue social constructif, en appelle à nouveau à la responsabilité des leaders syndicaux, au respect des règles en la matière, et invite l’ensemble des travailleurs à la reprise normale du travail», plaide le communiqué gouvernemental. Cette main tendue suffira-t-elle à faire reculer la confédération Dynamique unitaire qui appelle à un grand rassemblement de tous les travailleurs, étudiants, retraités le 5 février prochain ?

 
GR
 

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