Les employés de Tinworth ont obtenu gain de cause. Leurs congés payés seront calculés sur la base de la réglementation de la Marine marchande. Un point qui était à l’origine d’un profond désaccord entre l’Organisation nationale des employés du pétrole (Onep) et la direction générale, même si d’autres revendications demeurent.

Grâce à l’Onep, les employés de Tinworth ont obtenu gain de cause par rapport aux congés payés. © D.R.

 

Après dix mois de conflit avec leur direction générale, au sujet des congés payés, les employés de Tinworth Gabon SA ont enfin obtenu gain de cause. C’est en tout cas ce que traduit un courrier, daté du 22 octobre, du ministre de l’Emploi à l’Organisation nationale des employés du pétrole (Onep).

«Je viens par la présente vous notifier l’avis de deux cabinets juridiques retenus dans le cadre de la recherche de la résolution du conflit d’interprétation opposant les travailleurs et leur employeur Tinworth, relativement aux modalités de calcul des congés payés, dont la revendication repose à la fois sur les dispositions du Code maritime et la réglementation portuaire», a écrit Madeleine Berre, dans le courrier relayé par l’hebdomadaire La Loupe.

Depuis mars dernier, les employés organisent régulièrement des mouvements d’humeur sur les installations de l’établissement Nautipa, appartenant à Tinworth. Le Nautipa est un pétrolier de la société pétrolière mouillant au large de Mayumba, dans la province de la Nyanga. Pour l’Onep, les salariés en poste sur ce navire devraient bénéficier de la réglementation de la Marine marchande en ce qui concerne les congés. Ce que rejetait la direction générale.

Au regard des conclusions des deux cabinets juridiques, le ministre de l’Emploi est d’avis que «les employés ne peuvent bénéficier d’un cumul des textes régissant les congés. Une seule réglementation leur sera applicable, notamment la plus favorable». En d’autres termes, les employés de Tinworth vont bénéficier de la réglementation de la Marine marchande en ce qui concerne les congés.

«Maintenant que cette question préalable est réglée, nous pourrons poursuivre la médiation sur les points de discorde restant inscrits dans le cahier des charges», a espéré Madeleine Berre. Dans le lot des revendications de l’Onep, figurent aussi la mise en place d’une nouvelle grille salariale et la régularisation des situations socioprofessionnelles des employés de Tinworth.

A ces points s’ajoute le versement d’un bonus de rachat. En effet, Tinworth est passée dans l’escarcelle de la compagnie BW Offshore, propriétaire et exploitant mondial de navires de stockage et de déchargement de production flottants.

 
GR
 

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