Les cyclistes gabonais ont lancé, le 2 novembre, un cri d’alarme sur la qualité de leur préparation, deux mois avant le démarrage de la Tropicale Amissa Bongo. Outre la préparation, l’équipe gabonaise de cyclisme réclame également, comme chaque année, des équipements appropriés pour cette épreuve.

Le cycliste gabonais Frédéric Obiang en peine à Oyem : une conséquence de la mauvaise préparation de l’équipe nationale (image d’archives). © Gabonreview

 

Ça devient une habitude. Deux mois avant le démarrage de la 15e édition de la Tropicale Amissa Bongo, les cyclistes gabonais s’inquiètent de leurs conditions de préparation. Selon le sélectionneur, aucun plan de préparation n’a été arrêté et  les cyclistes gabonais n’ont pris part à aucune compétition sur le plan national et international pour affûter leur préparation.

«Malgré le programme de préparation remis au ministère, rien n’est fait jusqu’alors, sachant bien que c’est une compétition qui prépare une autre. Nos cyclistes n’ont participé à aucune compétition ni sur le plan national encore moins sur le plan international», regrette Abraham Olano.

Outre la préparation, les Gabonais souffrent d’un manque criard d’équipements adéquats pour se remettre vraiment en selle. Le moral est également torsadé par le non-versement de toutes les primes qui leur sont dues.

Comme chaque année en pareille période, la sélection gabonaise fait face aux mêmes difficultés. En 2017, 6 cyclistes avaient été radiés à vie de l’équipe nationale par Nicole Assélé, l’ancienne ministre de Sports,  pour avoir dénoncé leur impréparation et réclamé le paiement de leurs primes impayées depuis deux ans.

La 15e édition de cette course est prévue cette année du 20 au 26 janvier prochain. Plusieurs innovations sont annoncées. La compétition atteindra la distance de 1000 kilomètres de parcours. Pour la première fois en 15 ans, la Tropicale Amissa Bongo ira sur le linéaire Port-Gentil-Omboué long de 109 kilomètres dans la province de l’Ogooué-Maritime. La compétition enregistrera la participation de 15 équipes nationales africaines et 5 écuries professionnelles.

 
GR
 

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