La direction générale des Caisses de stabilisation et de péréquation (Caistab) a réceptionné le 2 mars, les premiers rapports du diagnostic de la filière café arabica (café lavé et/ou café gourmet) effectués dans les deux principaux bassins de production du café au Gabon : le Haut-Ogooué et la Ngounié.

Restitution des résultats du diagnostic de la filière café arabica au Gabon. © Caistab

 

L’équipe d’experts internationaux sollicitée par la Caistab pour la valorisation du café arabica du Gabon a livré le 2 mars, les résultats de la première phase du diagnostic initié dans les bassins de production du café au Gabon : le Haut-Ogooué et la Ngounié.

Le document de la première phase soumis à l’approbation du top management de la Caistab reflète, selon ses initiateurs, la somme des débats, réflexions et propositions de l´ensemble des acteurs de la filière café. En effet, l’analyse a consisté à l’identification des zones propices à la culture du café arabica, évaluer l’itinéraire technique de la mise en place des pépinières café, l’évaluation du dispositif d’encadrement, l’échange avec les producteurs, l’élaboration d’un système de commercialisation efficient, en tenant compte du circuit logistique. Le document a pris également en compte la mise en place d’un système d’encadrement adapté aux régions du Gabon et la suggestion des modalités d’assistance technique avec les deux organisations que sont l’O.I.C et le Centre international d’agriculture et de biosciences (Cabi).

L’ensemble de ces actions initiées par la Caistab visent à scruter des pistes de solutions durables et efficientes pour enrayer les faiblesses de la filière, mais aussi d’identifier les zones propices à la culture du café Arabica (café lavé et/ou café gourmet) au Gabon. L’objectif  est de mettre en place un cadre qui puisse permettre de produire suffisamment et en qualité. Il s’agira d’atteindre des niveaux de production en mesure de satisfaire les objectifs de sécurité alimentaire, de croissance du secteur rural, d’augmentation des revenus des producteurs et de croissance des exportations.

L’équipe d’experts internationaux est composée de l’économiste en chef de l’Organisation internationale du café (O.I.C), Denis Seudieu, et du coordinateur du Centre international pour l’agriculture et les biosciences, Charles Agwanda.

Considéré comme l’excellence dans le domaine du café, l’Arabica est le cultivar le plus répandu dans le monde. En plus d’être la seule espèce de café avec 44 chromosomes, elle se distingue de son concurrent direct, le Robusta, pour son contenu : 18 % d’huiles contre 9 %, 8 % de sucres contre 5 % et 0.9 % à 1.7 % de caféine contre 1,6 à 2,8 %.

 
GR
 

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