Du 18 au 30 août prochain, une opération de recensement des structures érigées dans les zones dangereuses aura lieu à Libreville et ses environs.

Habitations inondées à Libreville. © jp-rougou.blogspot.com
Habitations inondées à Libreville. © jp-rougou.blogspot.com

 

Face à l’ampleur des catastrophes naturelles, notamment à Libreville, le gouvernement semble vouloir réagir. «Le ministère de la Promotion des investissements, procédera au recensement des structures érigées dans les zones dites à risques (zones marécageuses, nids de rivière, pentes raides, proximité d’installations électriques à haute tension)», indique un communiqué publié le 8 août dernier. Prévue pour s’étaler du 18 au 30 août prochain, cette opération consistera en «un travail de reconnaissance des sites».

Le chronogramme de passage n’est cependant pas dévoilé. Tout comme, rien n’est indiqué sur la suite de cette opération. S’agit-il juste d’attirer l’attention ? Y a-t-il un plan d’action qui intègre le relogement des populations vivant dans les «zones dites à risques» ? Et pourquoi cette opération ne se limite-t-elle qu’à Libreville et ses environs ?

Ces derniers mois, le Gabon a enregistré des catastrophes, suite à des bourrasques parfois inattendues. De Moanda à Mouila en passant par Oyem et Libreville, les principales villes du pays ont été touchées Des pluies diluviennes ont généré des inondations, lorsque les toitures n’ont pas été emportées. Au-delà de simples dégâts matériels, on a parfois enregistré des pertes en vies humaines.

 

 
GR
 

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