Si elle continue de recevoir les doléances des victimes de catastrophes naturelles, à l’instar des sinistrés du violent orage enregistré récemment dans le Grand Libreville, la direction générale de la Protection civile informe que sa caisse n’a plus été approvisionnée depuis 2013, laissant ainsi des milliers de demandes d’aide sans réponse.

© GabonReview

 

Survenu dans la nuit du 28 au 29 mars dernier, un violent orage a fait de nombreuses victimes dans la zone dite du Grand Libreville. Comme prévu dans ce genre de situation, la direction générale de la Protection civile (DGPC) a réceptionné les demandes d’aide de la part des sinistrés. Cette administration placée sous la tutelle du ministère de l’Intérieur est pourtant incapable de satisfaire les attentes des Gabonais impactés par les catastrophes naturelles. Elle avoue ne pas avoir de quoi répondre aux sollicitations qu’elle continue de recevoir.

Depuis 2013, confie la directrice générale Armela Dona Nguema à nos confrères de Gabon 1ère, les caisses de la DGPC ne sont plus alimentées. C’est d’autant plus vrai pour ce qui est du fonds consacré à la réhabilitation après le sinistre. Conséquence : plus de 8 000 dossiers de demande d’aide sont en souffrance actuellement au ministère. 

La DGPC à qui sont confiés divers fonds est chargée de la gestion, de la prévention des risques et menaces liés aux catastrophes naturelles ainsi que de la gestion des aides à apporter aux sinistrés. Pour espérer bénéficier de son soutien, l’administration conseille aux victimes de lui faire parvenir une lettre manuscrite adressée au ministère de l’Intérieur, à laquelle il faut ajouter une copie de la pièce d’identité, une liste des biens endommagés et des photos du sinistre occasionné.

 
GR
 

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