Le gouvernement gabonais, via le ministère de l’Intérieur, de la Sécurité publique, de l’Immigration et de la Décentralisation, dans un communiqué lu sur Gabon Télévision ce mercredi soir, a réagi sur les événements qui se sont produits dans la journée suite au refus par la Police nationale d’autoriser le meeting annoncé par André Mba Obame. Voici le communiqué intégral.
Des dizaines de blessées ont été enregistrés et trois morts dénoncés par les dirigeants du parti dissous, l’Union nationale de Zacharie Myboto, à l’issue de violents affrontements entre les forces de l’ordre et les partisans de cette formation politique. Ceux-ci tenaient à l’organisation du «grand meeting» annoncé par André Mba Obame à son arrivée à Libreville, le 11 août dernier. Le film d’un mercredi agité.
Alors qu’on célèbre la fête nationale de l’indépendance du Gabon, la commémoration du centenaire de la création de la ville de Mékambo dans l’Ogooué-Ivindo devra encore attendre. Pourtant, l’évènement avait déjà été repoussé, à ce mois d’août.
«La CPI va bientôt annoncer officiellement qu’elle va envoyer une enquête ici parce qu’on a massacré des gens à Port Gentil», a été l’une des révélations fortes faites par l’opposant André Mba Obame, à son arrivée à Libreville le 11 août dernier.
A peine rentré d’un séjour de 14 mois loin de son pays pour des raisons de santé, l’opposant André Mba Obame provoque l’irritation du ministère gabonais de l’Intérieur qui a publié un communiqué de mise en garde, en réaction à ses propos lors de son speech, le 11 août à Libreville, devant ses sympathisants.
A peine rentré au pays après un séjour de 14 mois hors du Gabon, le secrétaire exécutif de l’Union nationale, a annoncé la tenue d’un «grand meeting » d’éclairage le 15 août prochain au quartier Cocotiers.
Tenant sa traditionnelle conférence de presse, le 10 août, le porte-parole de la présidence de la République, Alain Claude Billié Bi Nzé, a annoncé le départ du président Ali Bongo à la Mecque, le 14 août. Il a cependant été amené à commenter l’arrivée à Libreville de l’opposant André Mba Obame.
En réponse à l’appel lancé par certains membres de l’opposition et de la société civile gabonaise pour demander une conférence nationale, des jeunes réunis au sein du mouvement «Tous Gabonais et fiers d’être Gabonais» ont procédé à un sit-in devant l’assemblée nationale où ils demandent au chef de l’État de ne pas céder au «chantage».
Alain Claude Billié Bi Nzé, dont la traditionnelle conférence de presse s’est tenue après une cérémonie diplomatique ayant eu lieu dans la matinée du 10 août 2012, a rappelé que le président Ali Bongo s’est fait présenter les lettres de créances de six nouveaux ambassadeurs.
Mis sur la touche par le Conseil national de la communication (CNC), les responsables des journaux La Une et Ezombolo ont annoncé, à la faveur d’une conférence de presse, le 8 août à Libreville, qu’ils passeront outre cette décision.