La formation politique prohibée de Zacharie Myboto a tenu son «meeting interdit», le samedi 25 août à Libreville. Alors qu’on craignait de nouveaux heurts entre les partisans de l’Union nationale et les forces de l’ordre, il n’en a rien été. Le rassemblement s’est essentiellement limité à la réclamation d’une conférence nationale au Gabon et à la réhabilitation du parti dissout.
A la faveur d’une conférence de presse, l’ancien Premier ministre Jean Eyéghé Ndong, sociétaire de l’Union nationale, formation politique devenue informelle, s’est prononcé, le 24 août 2012, sur les émeutes de Cocotiers, la réhabilitation de son parti et l’exigence d’une conférence.
Après le rendez-vous manqué du quartier Cocotiers le 15 août dernier, le directoire de l’Union nationale a annoncé une rencontre avec sa base populaire, ce samedi 25 août 2012, à son siège de l’Ancienne Sobraga à Libreville.
Après sa nomination à la tête du Conseil économique et social (CES), Paul Biyoghé Mba, l’ex-premier ministre, a laissé vacant son poste de député du 2e siège du département du Komo-Mondah. De plus, la démission de la majorité des membres du conseil municipal d’Omboué dans la province de l’Ogooué-Maritime, a été constatée. Toutes choses qui devraient entrainer nouvelles élections dans ces localités.
Quatre ONG gabonaises ont rencontré, le 22 août à Libreville, un représentant de la mission diplomatique américaine au Gabon, en vue de lui faire leur lecture de la situation sociopolitique du Gabon et solliciter l’intervention de la puissance diplomatique des USA pour l’apaisement de la tension actuelle dans le pays.
Les avocats des manifestants du 15 août dernier au quartier Cocotiers ont quitté la salle d’audience, le 23 août 2012, après près d’une heure passée à débattre avec le président de séance sur les raisons de l’interdiction faite au public d’y assister.
Une fois n’est pas coutume, le procureur de la République, Sidonie Flore Ouwé, a usé de célérité envers la cinquantaine de manifestants du 15 août dernier, dans les quartiers Cocotiers et Nkembo. Pour troubles à l’ordre public et vandalisme, une douzaine d’entre eux ont été placés sous mandat de dépôt à la prison centrale de Libreville.
Selon un message remis au ministre gabonais des Affaires Étrangères, Emmanuel Issozé Ngondet, à l’adresse des autorités cubaines, le président Ali Bongo est attendu à la Havane le 27 août prochain, où il s’entretiendra notamment avec le numéro cubain, Raùl Castro.
Suspicion autour du recensement des militants Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) à l’étranger. Notamment en France, où la diaspora gabonaise est la plus importante avec près de 7 000 âmes.
Alors que la Fête nationale du Gabon a généré son quota annuel de communiqués de félicitations issus des diverses institutions diplomatiques de l’étranger, une polémique naissante montre à quel point partisans de l’opposition radicale et du gouvernement continuent à s’invectiver sans parvenir à discuter.