La célébration du mariage civil a perdu toute sa solennité à cause de certains maires qui ne respectent pas le rituel républicain selon le ministre l’Intérieur qui a rappelé à l’ordre les édiles du Grand-Libreville. «Ça commence à faire tâche dure», s’est agacé Lambert-Noël Matha qui promet des sanctions aux maires qui ne respecteront plus le rituel consacré.

Lambert-Noël Matha et Erlyne Antonela Ndembet face aux maires du Grand-Libreville. © D.R.

 

Si depuis toujours ou presque, les cris et applaudissements des parents amis et connaissances à la sortie de la mairie sont une manifestation collective de joie après l’union d’un couple, ces dernières années, à Libreville particulièrement, des officiers d’Etat civil ont ajouté à cette expression de joie collective leur touche particulière. Entre blagues, déguisements, entrée spectaculaire, conseils donnés parfois de façon triviale dénotant selon certains d’un manque de sérieux, ils ont trouvé leur créneau pour rendre la fête plus euphorique du début à la fin. Une démarche qui écœure le ministre de l’Intérieur qui a réuni le 14 février, les maires de Libreville, Owendo, Akanda et Ntoum pour un retour au rituel consacré.

Lambert-Noël Matha et les maires. © D.R.

«La célébration des mariages est loin des canaux, des standards juridiques. Il y a trop de spectacles, il y a trop de théâtre», a déclaré le ministre de l’Intérieur qui dit avoir été interpellé à plusieurs reprises par le Premier ministre et le président de la République. «Toutes ces scènes qui consistent à plein de folklore, ça ne rentre pas dans le rituel républicain. Donc, vous écrivez à vos maires d’arrondissement de s’en tenir strictement à la loi», a exigé Lambert-Noël Matha. Il promet d’ailleurs qu’une note circulaire leur parviendra très prochainement et sera également envoyé à ceux de l’intérieur du pays. «Ça commence à faire tâche dure. Il n’est plus question qu’on assiste à des célébrations qui sont aux antipodes du rituel consacré», s’est-il agacé.

Bien que certains, comme le maire Axel Jesson Ayenoue avec sa « mairie du bonheur », aient du succès, le ministre de l’Intérieur dit tenir au respect de la solennité lors de la célébration des mariages civils. Pour les aider à s’y conformer et mieux s’imprégner des textes d’autant plus que malgré les modifications des textes, certains édiles pour officier s’appuient sur les anciens. Il a par ailleurs annoncé le lancement des ateliers de vulgarisation des modifications de certaines dispositions du Code civil et de l’appropriation du Code de l’enfant. Le ministre de la Justice qui participait à la rencontre a décliné la composition des modules de formation ainsi que le format de ces ateliers qui concerneront tous les officiers d’état-civil du Gabon.

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Gayo dit :

    Je ne comprends rien. Que Matha nous cite ces articles de loi qui interdisent le spectable, le folklore et aux maires d’ajouter leur touche. Le malheur des maires est que Ossouka a été maire et croit que tout le maires doivent faire comme sa tête de moineau le pense malgré qu’elle n’ai marqué personne à la mairie. Ossouka le seul exploit que vous avez fait à la mairie de Libreville c’est savoir célébrer les mariages sans joie, sans spectacle et sans folklore? Il n’y a eu aucune violation de la loi, laissez les gens exprimer leur imagination et leur créativité. Les gabonais ne se se pleignent de la façon dont les mariages sont célébrer mais du manque d’écoles, de route, de travail, de developpement, d’hopitaux, de la pauvreté, etc. Ce qui vous fait réagir et en particulier Ossouka, c’est votre sorcellerie qui vous fait penser que détenir le pouvoir exécutif vous rend plus intelligents que tous les gabonais dans tous les domaines. Cette culture qui consiste à vouloir tout contrôler sans délégation de pouvoir réel, rend l’administration gabonaise plus incompétentes. Arrêtez la sorcellerie contre la productivité et l’innovation. Les maires en tant qu’ élus ne doivent jouir du niveau de liberté et d’autonomie qui sied à leur mandat qui émane du peuple et non de l’exécutifs. Vous parlez aux élus pdg. Matsibi.

  2. Gayo dit :

    Ossouka Raponda dans sa jalousie a rêvé ce jour où elle empêcherait les maires qui faisaient mieux qu’elle dans leur relation avec les populations a continuer à les contenter.

  3. Raponda dit :

    A quand l établissements de la cartes nationale d identité

Poster un commentaire