Alain Ba Oumar n’est plus le président de la Confédération patronale gabonaise (CPG). Rejeté par quasi-totalité des membres, le désormais ex-président a été poussé à la démission, ce 20 mai à Libreville, sous la pression du palais du Bord de mer.

Alain Ba Oumar n’est plus le président de la CPG depuis ce 20 mai  2022. © D.R.

 

Le bureau de la Confédération patronale gabonaise (CPG) n’aura pas survécu à la crise qui secoue l’organisation depuis plusieurs mois. Le président de ce groupement a présenté sa démission, à l’issue d’un conseil d’administration au siège de la CPG, le 20 mai à Libreville. Joint au téléphone, le désormais ex-président de la CPG n’a ni infirmé ni confirmé la nouvelle. «Un communiqué de presse sera publié incessamment à sujet», s’est contenté de dire Alain Ba Oumar.

Ce dernier paye ainsi la gestion «scabreuse» de l’organisation chargée de défendre les intérêts des patrons d’entreprises. Entre dénégation de la nouvelle vision de la CPG et arriérés de cotisations, plusieurs membres, des poids lourds de l’économie nationale, ont claqué la porte, Alain Ba Oumar s’accrochant désespérément à son fauteuil. Selon certaines indiscrétions, le patron d’IG Telecom aurait été reçu par Ali Bongo, il y a trois jours, qui lui aurait sommé de démissionner. Ce qui a été fait, pour coller à la réalité de la quasi-totalité des membres, qui n’en voulaient comme président.

Le retour d’Henri-Claude Oyima ?

Selon toute vraisemblance, Alain Ba Oumar pourrait assurer l’intérim pendant un mois, avant des nouvelles élections prévues en juin prochain. «Tous les dissidents devraient réintégrer la maison CPG et mettre un vrai président capable de fédérer, accompagner, embaucher, promouvoir le plein emploi et la formation professionnelle : il faut rebooster l’économie post-Covid, c’est important», a affirmé, sous le sceau de l’anonymat, un membre de la CPG ayant démissionné en 2021.

Et pour l’après Bâ Oumar, les regards se tourneraient vers Henri-Claude Oyima, l’actuel Président directeur général (PDG) du Groupe BGFIBank, pour «ramener la sérénité» au sein de la CPG. Maison qu’il connaît bien puisqu’il l’a dirigé entre 2003 et 2013.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. François Eyoghe-Nguema dit :

    Et place au parquet pour finir le travail !!!
    Pas question qu’il parte sans rendre des comptes sur sa gestion financière scabreuse!
    Le chemin de croix commence pour cet escroc notoire, arrogant et imbu de sa personne !
    il va pouvoir se concentrer sur son divorce et, ses mille et une affaires judiciaires en cours ou à venir…
    Alain, tu vois les retombées du trafic d’influence???
    Une fin pathétique !

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