Opposé à Me Roland Yves Nguéma dans le cadre de l’élection à la présidence de la Chambre nationale des huissiers de justice du Gabon (CNHJG) prévue le 26 février prochain, Me Florent Mounguengui entend donner une image plus reluisante et moderne à sa corporation, en axant notamment son action sur les manquements du bureau sortant dont son adversaire était l’ancien vice-président.

Me Florent Mounguengui, candidat à la présidence de la CNHJG. © D.R. (affiche de campagne)

 

L’élection à la Chambre nationale des huissiers de justice du Gabon aura lieu le vendredi 26 février prochain à l’École nationale de la magistrature, à Libreville. Candidat à la présidence de cette structure qu’il juge amorphe depuis quelque temps, Me Florent Mounguengui espère bien l’emporter face à son confrère Me Roland Yves Nguéma, ancien vice-président du bureau sortant. Un bureau dirigé par Me Florentin Mba Menié dont il juge le bilan négatif sur plusieurs plans.

«Il a échoué sur les textes. Il a échoué sur la communication. Il a échoué sur la fédération et la solidarité entre huissiers. Il a échoué sur la collaboration avec la tutelle. Il a échoué sur la coopération avec l’Union africaine des huissiers de justice et officiers judiciaires (UAHJ). Il a échoué sur les cotisations. Il a échoué sur la formation. Il a échoué sur le renforcement des capacités. Son bureau est le symbole d’un échec évident aux yeux de tous», estime le candidat qui entend donner une image plus reluisante et moderne à sa corporation.

Pour ce faire, Me Florent Mounguengui propose à ses potentiels électeurs trois principales tâches auxquelles il envisage de s’atteler dès son accession à la présidence de la CNHJG : la finalisation et l’adoption du Statut de l’huissier de justice, la résurrection de la commission de révision des textes en vue de poursuivre la rédaction du tarifaire et l’engagement d’échanges francs avec les autorités de tutelle ainsi que les partenaires de la Chambre. L’objectif étant de «revitaliser et redynamiser» la profession de l’huissier de justice au Gabon.

Pour le candidat, l’image de l’huissier de justice gabonais est exécrable aujourd’hui : «L’huissier de justice gabonais est marginalisé, maltraité, mal protégé, inconsidéré et constamment vilipendé par tous. Souvent, il ne doit son salut qu’à la magnanimité de certains personnels judiciaires ou aux intérêts parfois convergents de certains avocats. Pour une profession dite réglementée, on a plutôt l’impression de faire partie d’une profession de mendiants, négligés et sur lesquels n’importe qui peut librement marcher», regrette-t-il, espérant obtenir le soutien de ses confrères pour faire changer les choses.

 
GR
 

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