La problématique de «l’élévation du niveau de la mer et ses incidences» demeure une préoccupation pour la présidente du Sénat qui a profité de la rentrée parlementaire, le 3 octobre, pour interpeller le gouvernement sur les impacts de cette situation sur la population vivant en bordure de mer (dans la zone littorale).

Selon la présidente du Senat, notre pays est déjà fortement exposé à une élévation du niveau de la mer et à une érosion côtière considérable. © Gabonreview

 

Bien que classé parmi les pays moyennement vulnérables aux effets du changement climatique, selon les indices de référence mondiale des risques climatiques, le Gabon n’est pas épargné par la problématique de «l’élévation du niveau de la mer et ses incidences». D’après le coordonnateur du Plan national d’adaptation, Magloire-Désiré Mounganga, le littoral gabonais où réside une partie de la population nationale est, de plus en plus, menacé par les changements climatiques.

Un avis ou une observation, très préoccupant pour Lucie Milebou Aubusson épouse Mboussou, qui n’a pas manqué de tirer la sonnette d’alarme sur la forte exposition du Gabon à une élévation du niveau de la mer et à une érosion côtière considérable. «Les changements climatiques sont les défis majeurs qui se posent au développement de l’Afrique, qui est aujourd’hui le continent émettant le moins de gaz à effet de serre dans le monde et qui paye le plus lourd tribut. Néanmoins, notre pays est déjà fortement exposé à une élévation du niveau de la mer et à une érosion côtière considérable».

En effet, les principaux aléas identifiés sur les côtes gabonaises sont l’amplification du phénomène d’érosion côtière ; l’augmentation de la fréquence des inondations liées aux eaux pluviales ; l’élévation du niveau de la mer avec pour effets la submersion marine (inondations provoquées par l’invasion des eaux marines sur les terres basses) ; les événements extrêmes liés aux tornades et tempêtes tropicales.

Les risques liés à ce phénomène, dû à la fonte des glaciers et à la dilatation thermique des océans, constituent aujourd’hui une préoccupation majeure pour la communauté internationale et plus particulièrement pour les pays en voie de développement dont la majeure partie de la population vit en bordure de mer (dans la zone littorale), à l’exemple du Gabon, soumis désormais aux risques d’inondations très élevés. Plus ou moins violents, ces événements naturels sont toujours susceptibles d’être dangereux aux plans humain, économique ou environnemental.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. KIEM dit :

    Madame, il existe des thèses de doctorat concernant l’érosion de la côte ouest africaine, j’en possède, j’avais donné certaines références à l’aménagement du territoire.

  2. Frimus Boukary dit :

    Quen dites vous de l’érosion institutionnelle et de la gouvernance ?

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