Le ministre de la Promotion des investissements, Hugues Mbadinga Madiya, a ouvert le 4 juillet à Libreville, un cycle de rencontres inscrit dans le cadre du dialogue public-privé. L’idée, examiner et mettre en œuvre 32 réformes adoptées par le gouvernement pour l’amélioration du cadre des affaires.

Hugues Mbadinga Madiya ouvrant le cycle des rencontres le 4 juillet. © Gabonreview

 

«En ces temps d’incertitudes économiques, il est temps que le gouvernement et les partenaires privés se rencontrent pour échanger et définir les orientations stratégiques capables de garantir la résilience de notre économie», a déclaré le 4 juillet Hugues Mbadinga Madiya. Le ministre de la Promotion des investissements qui ouvrait un cycle de rencontres inscrit dans le cadre du dialogue public-privé, estime que l’amélioration du cadre et de l’environnement des affaires passe par la nécessité d’effectuer des réformes aussi bien législatives que réglementaires pour permettre aux opérateurs économiques de réduire les procédures, les délais et les coûts dans leurs démarches avec l’administration.

Dans ce cadre,  le gouvernement a adopté 32 réformes en Conseil des ministres du 11 août 2021 qui devraient permettre de rendre le Gabon plus attractif et plus compétitif aussi bien pour les investisseurs nationaux qu’étrangers. «Nous sommes dans la mise en œuvre de cette feuille de réformes», a dit Hugues Mbadinga Madiya selon qui, le Plan d’accélération de la transformation (PAT) dans le pilier transverse fixe des objectifs clairs concernant ces réformes liées au climat des affaires et dont la finalité est la croissance économique, l’augmentation du nombre d’investissements directs étrangers (IDE) dans le pays, le recul de l’informel, l’accroissement des recettes fiscales et la création d’emplois.

Vers la relance du HCI

Instantané des échanges. © Gabonreview

Le cycle des rencontres devrait examiner les réformes des différents indicateurs parmi lesquels, la création des entreprises, l’octroi du permis de construire, le raccordement à l’électricité, le transfert de propriété, le commerce transfrontalier et la justice commerciale. L’intérêt de cet examen, a-t-il expliqué, est pour le gouvernement de présenter au secteur privé l’ensemble des réformes en cours d’exécution et de recueillir le sentiment des représentants des opérateurs économiques. «Au terme de cet exercice, nous serons fondés à relancer le Haut conseil de l’investissement (HCI)», a-t-il dit précisant que l’idée est tout aussi d’organiser le Comité de suivi ministériel.

Ce, avec le HCI qui aura pour objectif de prendre les décisions et de les rendre applicables pour l’amélioration du cadre des affaires. Selon le ministre, le gouvernement attend des propositions franches et réalistes des représentants du secteur privé.

Au nombre des réformes mises en place, il évoque celles à l’Agence nationale de promotion des investissements (ANPI) avec les guichets uniques et le guichet numérique de l’investissement (GNI) qui permet la création en ligne des entreprises. La mise en place des tribunaux de commerce qui permettent de spécialiser la matière commerciale. «Beaucoup de réformes ont été menées mais nous poursuivons ce travail», a déclaré Hugues Mbadinga Madiya.

 
GR
 

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