Au Camp de Gaulle, du 19 au 23 février, huit militaires du groupement des fusiliers marins ont reçu une formation sur le «combat en milieu clos». Ils ont acquis des techniques qu’ils devront apprendre à leurs collègues dans un contexte d’accroissement des effectifs au sein de ce corps et de mise en œuvre de la politique d’investissement sécuritaire du Gabon pour le renforcement de l’action de l’État en mer (AEM).

Des fusiliers marins lors de la formation. © EFG

 

Instantanés de la formation. © EFG

Au Gabon, la Marine nationale tient huit nouveaux instructeurs. Appartenant au groupement de fusiliers marins de Kiliba, ils ont reçu du 19 au 23 février une formation « combat en milieu clos ». Réalisée par les spécialistes de la Marine nationale et des Éléments français au Gabon (EFG), la formation, qui s’est appuyée sur les infrastructures du « village de combat » érigé au camp de Gaulle, a permis à ces fusiliers marins de se soumettre à des entraînements intensifs. Ils ont notamment appris à réaliser la fouille de locaux ainsi que celle des navires inspectés lors des missions de visites opérationnelles.

Selon les EFG, la formation portait essentiellement sur les déplacements d’une équipe légère en milieu urbain et sur les techniques de pénétration, d’investigation de bâtiments où de compartiments d’un navire civil et de neutralisation de résistances. Au nombre des thèmes abordés, la préparation matérielle, le briefing initial, les ordres en cours d’action, le compte-rendu du chef d’équipe, les différentes méthodes de pénétration, la reconnaissance, la communication aux gestes et bien d’autres. «Ce stage s’inscrit dans la montée en puissance du groupement de fusiliers marins de Kiliba par les Éléments français au Gabon», a indiqué le maitre major Fritz Nkouere.

Instantané de la formation et photo de famille. © EFG

Montée en puissance du corps des fusiliers marins

«L’apport de ce stage, c’est qu’on forme certaines personnes pour former un grand nombre de personnes. Au lieu de voyager, ici on fait venir des instructeurs pour former peu de personnes et ces personnes forment plus de personnes», a déclaré le capitaine de frégate Roland Robacki, par ailleurs conseiller du chef d’état-major de la Marine gabonaise. Un transfert de compétences au regard de l’acquisition de nouvelles techniques et dans un contexte de montée en puissance du corps des fusiliers marins qui, indiquent les EFG, a accru récemment, ses effectifs d’une centaine de jeunes recrues. 

«Les EFG appuient cette montée en puissance en participant à l’instruction des recrues, en contribuant à améliorer l’infrastructure du groupement (livraison par les EFG, en décembre 2023, d’un parcours d’audace nautique) et en organisant des formations de haute technicité qui permettent au Gabon de mieux maîtriser son espace maritime et fluvial», précisent les EFG qui soulignent que cette formation s’inscrit dans la politique d’investissement sécuritaire du Gabon pour le renforcement de l’action de l’État en mer (AEM). Ladite politique s’appuie pour ainsi dire, sur la montée en puissance du corps des fusiliers marins.

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire