Désignée premier comptoir gabonais de diamants, la Société équatoriale des mines (SEM) a obtenu, le 25 mars dernier, son premier certificat du processus de Kimberley. Premier délivré par la section Gabon du Centre permanent du processus de Kimberley (CPPK), ce document essentiel dans le commerce international des diamants bruts permettra une traçabilité des ventes de la SEM.

De gauche à droite le directeur général adjoint de la SEM, Eric Mandja Ngokouta et le secrétaire général du ministère des Mines. © D.R.

 

Fruit de la coopération entre les États membres du processus de Kimberley, le Centre permanent du processus de Kimberley (CPPK) section Gabon n’avait pas depuis sa création en 2018 réussi à émettre de certificat de Kimberley. Le 25 mars 2024, informe le site de la Société équatoriale des mines (SEM), il a attribué son premier certificat des diamants (Kimberley) à la SEM, l’opérateur minier national par ailleurs désigné comme étant le premier comptoir gabonais de diamants.

Les équipes de la SEM, du ministère des Mines et du CPPK, le 25 mars 2024. © D.R.

Pour la SEM, la délivrance du premier certificat de Kimberley au Gabon revêt une importance capitale et témoigne des efforts concertés des autorités gabonaises et des acteurs du secteur diamantaire pour mettre en place des normes strictes de transparence et de conformité avec les exigences du Processus de Kimberley. «En certifiant l’origine des diamants, le CPPK contribue à renforcer la confiance des marchés internationaux dans les diamants gabonais, tout en assurant une exploitation responsable des ressources nationales, renforçant dans la foulée l’ambition de leader dans le secteur de la SEM», estime la société.

Pour l’entreprise dirigée par Wesbert Moussounda Ngoumba, «la délivrance de ce premier certificat de Kimberley est significative dans la quête des autorités de la Transition pour la mise en place d’une industrie diamantaire éthique et transparente». Ce d’autant plus que le CPPK-Gabon joue un rôle déterminant dans la régulation et la promotion d’un commerce diamantaire aussi bien responsable que transparent. Établi conformément à l’Accord international sur le Processus de Kimberley, il est investi de diverses obligations, partant de la gestion des flux de diamants bruts à la certification de leur origine.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Jean Jacques dit :

    Olingui tes conceptes ou chansons avec sa bande félicité, félicité c’est ça pillé toutes les ressources du pays, LES REVENUS DE SES RESSOURCES ne PROFITENT QU’UN PETIT GROUPE DES CRIMINELS, les politiciens et les faux Généraux qui n’ont jamais fait la guerre avec leurs HYPER SALAIRES

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