Le ministère de l’Education nationale a décidé de réguler le commerce alimentaire en milieu scolaire. Estimant que les boxes d’alimentation parfois installés de manière anarchique au sein des établissements sont source de dérives des apprenants, plusieurs de ces surfaces de commerce  ont été détruites dans certains établissements de la capitale.

Des commerces du Lycée Paul Emane Eyeghe. © D.R.

 

Un arrêté du ministère de l’Education nationale daté de novembre 2019, définit les dispositions nécessaires à l’exercice d’une activité commerciale d’alimentation dans les établissements scolaires. Le ministère de l’Education nationale a lancé une opération de destruction des boxes servant de foyers dans les lycées et collèges afin de mieux encadrer les choses.

Sont concernés, les boxes installés de façon anarchiques et vendant des aliments hors normes. «Le ministre en charge de l’Education nationale, après échange avec les partenaires, a pris l’option de détruire ces boxes qui sont installés de façon anarchique dans les établissements pour réintroduire un nouveau mode de gestion des structures qui doivent assurer l’alimentation des élèves au sein des établissements», a fait savoir le secrétaire général du ministère de l’Education nationale.

«Il y a un certain nombre de textes qui ont été pris ou qui sont en cours de rédaction, qui vont permettre de mieux gérer les installations des commerces. Vous avez vu le phénomène des violences qui s’est installé à l’intérieur des établissements, il est lié aussi un peu à la présence peut-être indirecte de ces boxes au sein de ces établissements puisqu’il y a d’autres activités qui se greffent derrière ces boxes», a expliqué Théodore Koumba.

L’initiative est plutôt bien perçue par les chefs d’établissement et parents d’élèves qui estiment qu’il était temps. «Il fallait réduire considérablement le nombre de commerçants parce que 21 c’était trop. Il fallait faire attention à la sécurité alimentaire», a déclaré Patrick Henri Mba Ossa, proviseur du Lycée d’Akébé-ville. «Lorsque l’enfant est malade parce qu’il aurait eu une mauvaise alimentation, il ne peut pas venir aux cours. C’est pourquoi nous saluons l’initiative prise par le ministre de l’Education nationale actuelle», a insisté  Emmanuel Asset, président de l’association des parents d’élèves du Lycée Paul Emane Eyeghe.

 
GR
 

3 Commentaires

  1. ALLOGO dit :

    Tout cela doit être fait avec le concours de l’AGASA qui est chargée d’exécuter les politiques publiques en matière de sécurité sanitaire des aliments et l’AGANOR, organe chargé de la normalisation.

  2. diogene dit :

    Face à l’incapacité de créer des cantines scolaires, les soi disant autorités ont laissé des commerçants du secteur informel prendre la place libre.
    Puis chacun s’est enraciné dans sont rôle attisant cupidité et corruption.

    Le blabla ministériel et quelques destructions de « boutiques » ne sont que de la poudre aux yeux !

  3. tchenko dit :

    DAOUDA, INUAGURE NOUS LES SALLES DE CLASSES QUE VOUS AVEZ CONSTRUIS EN 10 ANS. NE NOUS FATIGUENT AVEC TES TURPITUDES.

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