Réuni en session ordinaire le 15 mars, le Conseil municipal de la commune de Libreville a examiné et adopté le 15 mars, le budget primitif de l’exercice 2022 à 26 371 948 320 francs CFA contre 27 719 191 324 francs CFA en 2021.

Le maire de Libreville entouré de ses adjoints le 15 mars. © D.R.

 

Ouverte le 15 mars en matinée, la première session du conseil municipal de la commune de Libreville pour l’année 2022 s’est achevée le même jour dans la nuit. «Elle a permis de statuer sur tous les points inscrits à l’ordre du jour. Principalement sur l’examen et adoption du budget primitif de la commune de Libreville exercice 2022 arrêté en recettes et en dépenses à la somme de 26 371 948 320 francs CFA», s’est réjoui Christine Mba Ndutume, maire de Libreville et président du Conseil municipal.

Conformément aux dispositions de l’article 62 de la loi organique n°001/2014 du 15 juin 2015 relative à la décentralisation, a-t-elle indiqué, cette session aurait dû se tenir au 4e trimestre 2021  conformément à l’article 274.Et  le budget primitif devait être adopté au plus tard le 30 novembre 2021.

Quelques conseillers municipaux lors du Conseil du 15 mars. © D.R.

Fin novembre, a expliqué le maire de Libreville, le gouverneur de la province de l’Estuaire communiquait un montant du plafond budgétaire que le bureau du Conseil avait jugé trop bas. Soit, 19 132 267 939 francs CFA. «Nous avons dû faire diligence et jouer de l’entregent de telle sorte qu’à l’initiative de Mme le gouverneur de la province de l’Estuaire, une commission ad hoc tripartite se tienne le 16 février 2022», a déclaré Christine Mba Ndutume. Selon elle, c’est à l’issue des travaux de cette commission que le budget a été réajusté à 26 371 948 320 francs CFA contre 27 719 191 324 francs CFA en 2021. Soit, une baisse de 1 347 243 004 francs CFA.

Ce montant devrait prioritairement financer les dépenses axées sur la lutte contre l’insalubrité et les autres actions déclinées dans la Lettre de cadrage du président du bureau du Conseil. Entre autres, le paiement des charges obligatoires et la prise en compte intégrale des charges sociales ; le soutien financier de la municipalité aux projets gouvernementaux du Conseil national de l’eau et de l’électricité (CNEE) relatif à l’éclairage public et le Piapel, relatif à l’approvisionnement en eau potable des populations vivant dans les quartiers sous-intégrés. A cela s’ajoute la poursuite des travaux en cours ; la fonctionnalité des centres de santé de Mindoubé, Cocotiers et Ambowé ; l’acquisition du matériel informatique pour l’amélioration des conditions de travail des personnels municipaux.

 
GR
 

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