Alors que la structure de formation est encore en construction, le gouvernement s’active déjà à l’élaboration des contenus pédagogiques à travers un séminaire qui se tient du 28 au 30 avril à Libreville.

© serra-di-ferro.com

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Le séminaire de validation des contenus pédagogiques de l’Ecole des mines et de la métallurgie de Moanda a été lancé, le 28 avril à Libreville, par le ministre des Mines avec en ligne de mire la fourniture de profils adaptés à la demande dans le secteur minier. Au terme de ce séminaire, les experts vont devoir statuer sur les modalités de sélection des étudiants, les diplômes d’ingénieur de spécialisation et de licence professionnelle. Les experts de l’école nationale supérieure de Nancy, ainsi que ceux de l’Ecole nationale supérieure des industries chimiques de France participent à ces travaux.

A l’ouverture des travaux, le ministre des Mines a rappelé que le but de cette école est de former des cadres techniques de niveau ingénieur et technicien supérieur dans le domaine des mines et de la métallurgie de première transformation. «En tant qu’école d’application, les étudiants qui y seront formés permettront de répondre à l’adéquation formation-emploi, afin de mieux lutter contre le chômage des jeunes», a déclaré Christophe Akagha Mba, ajoutant : «Elle est ainsi conçue comme une école d’application qui professionnalise les étudiants déjà diplômés, pour les ingénieurs, et bac +2 pour les techniciens supérieurs».

Projet d’un peu plus de 12 milliards de francs, l’Ecole des mines et de la métallurgie de Moanda est le fruit d’un partenariat public-privé entre l’Etat et la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog). D’autres partenaires, qui trouveraient un intérêt à cette initiative, peuvent cependant s’y associer. «Je saisis cette opportunité pour lancer un appel à tous les partenaires potentiels pouvant trouver quelque intérêt dans cette initiative, de bien vouloir nous accompagner», a lancé Christophe Akagha Mba. «En tenant compte de l’ensemble des volets du projet, on peut dire sans risque de se tromper que les évolutions techniques de l’école des mines et les perspectives sont globalement rassurantes», a-t-il conclu.

Encore en construction, l’école des mines se déploiera sur une superficie de 40 ha comprenant bâtiments administratifs et d’enseignement, entres autres, avec un campus équipé d’infrastructures informatiques à très haut débit qui, permettront la tenue de cours à distance. Elle devra fournir des formations dans trois domaines complémentaires, à savoir la prospection minière, l’extraction des minerais et la métallurgie sous ses deux grands aspects (pyrométallurgie et hydrométallurgie).

 

 
GR
 

5 Commentaires

  1. Bassomba dit :

    Voilà qui sera une bonne chose pour nos étudiants (voire même des pays de la sous-région et d’ailleurs) spécialisés dans ces filières, pour qui l’Etat n’aura plus à débourser beaucoup d’argent pour une formation extérieure, mais en plus, pour les nationaux, un travail assuré à COMILOG; Merci Monsieur le Président, même quand vous ne serez plus là, les actes posés parleront pour vous; Akéwa!

  2. Yves Langer dit :

    C’est une très bonne chose : celle de la création de l’Ecole des mines et de la métallurgie de Moanda qui est le fruit d’un partenariat public-privé entre l’Etat et la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog).
    Rappelons qu’en 1986, l’USTM a été créée avec deux entités
    – Une école polytechnique
    – Une faculté des Sciences.
    Dans le cadre e l’Ecole polytechnique, il existait un département « Ressources Minérales » qui avait pour objectif de former 15 techniciens supérieurs/an et 5 à 10 ingénieurs/an dans les domaines de l’exploration, de l’exploitation, du traitement des minerais. Après seulement 5 ans de fonctionnement, ce département a été contraint de fermer les portes faute de débouchés. Espérons que cette Ecole des Mines de Moanda ne subira pas le même sort ; pour cela il faut absolument qu’elle soit une école à vocation sous régionale, comme l’Ecole des Mines de Niamey au Niger pour l’Afrique de l’Ouest.

  3. ngassaki dit :

    une vision qui mene A l emergece

  4. ndjossima albain dit :

    c’est une bonne chose pour le Gabon!!
    je voudrais savoir les documents a fournir pour le concours.

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