Au troisième trimestre 2023, la production de l’électricité avait de reculé de 2,8%, pour ce qui est de l’eau, la baisse du niveau des rivières avait négativement impacté cet indicateur. Mais au 4e trimestre, les choses semblent s’améliorer, selon la dernière Note de conjoncture sectorielle du ministère de l’Économie.

Au terme de l’année 2023, la production d’eau a fléchi de 0,8% en lien avec les difficultés rencontrées dans les stations de Lambaréné et de Mouila. © EPA

 

Selon la dernière Note de conjoncture sectorielle du ministère de l’Économie et des Participations, à fin décembre 2023, l’indice de production de l’eau a progressé de 5,7%, tandis la production d’électricité a gagné 6%. Des chiffres affirmant les bonnes performances durant la période à l’étude.

Concernant la production de l’électricité, au terme du quatrième trimestre 2023, elle a gagné 6%, en glissement trimestriel. La Note explique que «cette bonne orientation est liée à la reprise des activités de certains opérateurs industriels qui avaient très fortement ralenti durant la période postélectorale».

Après 12 mois d’activité, la production s’est consolidée de 2,4%.

Pour la production d’eau, son indice a progressé de 5,7%, en glissement trimestriel. Cette embellie s’explique, souligne le document, par le retour des pluies (petite saison pluvieuse) qui ont permis le relèvement du niveau des cours d’eau.

Au terme de l’année par contre, la production d’eau a fléchi de 0,8% en lien avec les difficultés rencontrées dans les stations de Lambaréné et de Mouila suite aux inondations qui les ont rendues inexploitables durant une semaine.

Au terme de l’année 2023, la production d’eau a fléchi de 0,8% en lien avec les difficultés rencontrées dans les stations de Lambaréné et de Mouila. © EPA

 
GR
 

1 Commentaire

  1. DesireNGUEMANZONG dit :

    Article très intéressant.

    Mais, il faudrait peut-être préciser la mesure de la production de l’électricité et la mesure de la production de l’eau. Et ramener l’ensemble au nombre de foyers bénéficiaires.

    La production électrique se mesure en watts-heures (Wh) ou kilowatts-heures (Kwh). Quant la production de l’eau, elle se mesure en m3 (mètres cube).

    Mon souci est de savoir combien de ménages ont bénéficié de cette « économie favorable ». Ce n’est pas tant la progression de ces agrégats qui importe, mais plutôt le nombre de foyers gabonais qui ont bénéficié de cette situation.

    L’augmentation de l’infrastructure « grise » (construction de maisons ou site de production) nécessite une augmentation de la production en eau et en électricité. D’où mon intérêt de savoir le nombre de foyers ayant bénéficié de cette production « supplémentaire » (nécessaire).

    Bel article! Toutefois je reste sur ma faim.

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