La 2e édition du Concours national des meilleurs élèves du Gabon a officiellement connu son épilogue, le 30 août, à Libreville, à l’occasion d’une cérémonie solennelle présidée par le chef de l’État. Il s’agissait de distinguer les meilleurs élèves et établissements du pays dans l’optique de promouvoir la culture de l’excellence et d’encourager les talents.

Le président Ali Bongo posant avec les élèves les plus méritants du pays, le 30 août 2022, à Libreville. © Facebook/PresidenceGabon

 

Moments de la cérémonie. © Facebook/PresidenceGabon

Promouvoir la culture de l’excellence et détecter les génies du système éducatif, telle est l’ambition du Concours national des meilleurs élèves du Gabon organisé par le ministère de l’Éducation nationale, chargé de la Formation civique sous le thème : «Une école de qualité pour une élite compétitive au service de la Nation». Les lampions se sont éteints pour la deuxième édition lors d’une cérémonie grandiose organisée, le 30 août, à l’amphithéâtre de la présidence de la République. 75 lauréats des classes intermédiaires et des classes d’examens qui se sont distingués ont été couronnés pour cette deuxième édition. Le lycée privé Fondation Mbélé a quant à lui arraché la palme d’or du meilleur établissement du pays.

Pour aboutir à ces résultats, le concours s’est déroulé sur toute l’étendue du territoire national avec la participation de 478 élèves de l’enseignement général, technique et professionnel. La compétition a également mis aux prises les écoles, collèges et lycées du pays.

Après la correction des différentes épreuves, 75 lauréats recensés dans les différentes provinces du pays et ayant réussi à occuper les premières places, de la cinquième année à la terminale, ont réussi à tirer leur épingle du jeu. Représentante des lauréats, Honorée Fulby Oloui, a déclaré que «la cérémonie de ce jour restera à jamais gravée dans notre mémoire y compris dans celle de nos parents comme un événement sans précédent et exceptionnel dans notre parcours scolaire». «C’est pourquoi tous les récipiendaires de la deuxième édition du Concours national des meilleurs élèves vous disent très respectueusement merci», a-t-elle dit.

Au pinacle pour cette édition, une apprenante de l’école publique Akourouname pour sa moyenne de 19,75/ 20 obtenue au CEP (Certificat d’études primaires.) Le lycée Mbélé s’est distingué en recevant le prix du meilleur établissement au Gabon pour ses bonnes performances et ses excellents résultats aux différents examens et concours.

«En cette occasion solennelle, vous recevez les récompenses du fruit de votre travail. Je vous en félicite et vous exhorte à poursuivre votre labeur sans relâche avec abnégation, c’est à ce prix que vous ferez réussir votre pays et votre patrie», a laissé entendre le président de la République, quand la ministre de l’Éducation, Camelia Ntoutoume-Leclercq, a indiqué à l’endroit des vainqueurs que par la reconnaissance de la République ils doivent «continuer à être des modèles à l’école comme pour les autres activités» pour leurs pairs.

Les gagnants de ce concours recevront des bourses d’études, les billets d’avion et de nombreux autres lots pourvus par les partenaires.

 

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Lavue dit :

    Toutes ces récompenses aux élèves méritants est une très bonne chose. Mais on doit quand même se poser la question si au départ tous les élèves du Gabon sont dans les mêmes dispositions pour avoir les mêmes chances de réussite à l’arrivée.

    C’est important de se poser cette question, beaucoup d’enfants au très fort potentiel ne peuvent malheureusement pas figurer dans la liste des récompensés d’aujourd’hui. Comme il s’agit réellement de l’avenir du pays et pas d’une question politicienne. Il faut construire suffisamment de salles de classe (c’est quand même pas ca le plus dur au regard de la faible population gabonaise), il faut tendre vers des classes de 20 à 30 élèves si on veut viser l’excellence comme dans les pays d’Europe du Nord (Scandinavie), il faut valoriser sérieusement la fonction d’enseignants. En gros être à l’écoute du corps enseignant et retirer ce qu’il y a de bons dans leurs propositions et revendications. Se donner en spectacle comme ça avec les jeunes, ça fait trop « politicien ». Il faut aborder et apporter les solutions aux problèmes de fond, aux problèmes structurels. Je crains qu’on en soit encore très éloigné; et ça c’est simplement regrettable.

    Faut regarder le nombre moyen d’élèves dans les classes gabonaises (certainement au dessus de 70, dans ces conditions l’excellence est difficile), examiner les statistiques de réussite à l’entrée en 6ème, au BEPC et au BAC sur les 5 dernières années pour voir la tendance. Le nombre d’enseignants recrutés sur la même période etc.

    Voici quelques données qui pourraient rendre crédibles les actions que le Gouvernement ou le PR pose. Sinon tout cela ne restera que la politique politicienne à laquelle malheureusement on a longtemps habitué Rechercher les plus méritants sur un tout petit échantillon et dans des conditions de départ pas du tout similaires fait qu’on s’interroge.

  2. Gayo dit :

    Les cracks couronés un cancre symbole du règne des médiocres sur les cerveaux de notre pays que devront devenir ces enfants. Alors que même son fils il n’a pas réussi à l’encourager aux études.

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