La plateforme Femmes capables et exceptionnelles a organisé ce weekend à Libreville, la conférence Owrah, sous le thème «Décide de briller». Cette conférence, qui a réuni de nombreuses femmes, avait pour but de leur donner des clés pour la réalisation de leurs projets et l’utilisation de leurs potentiels en partant de la connaissance de soi à la recherche des financements.

Philicia Matha lors de son intervention. © Gabonreview

 

La conférence Owrah (lumière en hébreux) s’est tenue le 23 décembre à Libreville. Pour Philicia Matha, visionnaire de la plate-forme Femmes capables et exceptionnelles et initiatrice de la conférence, l’objectif visé c’est d’accompagner les femmes à s’en sortir financièrement. Si elle dit avoir conscience que remettre de l’argent aux femmes n’est pas l’unique solution au problème, elle indique que pour un meilleur accompagnement, il est  plus que nécessaire que ces femmes soient préalablement formées dans les domaines qui sont les leurs et bien  plus. «On a besoin des connaissances. Des connaissances notamment, dans le développement personnel, prendre conscience de qui je suis», a-t-elle déclaré.

Instantanés de la conférence. © Gabonreview

La connaissance, cette richesse 

«L’argent c’est bien, mais la connaissance c’est une grande richesse, selon moi», a-t-elle soutenu. Dans cette optique, le coach Bénédith Kessany a entretenu les femmes sur l’augmentation de leur niveau de confiance pour un rayonnement en 2024 avec en prime, six clés pour leur permettre d’avancer. «Il s’agissait pour moi de donner des outils pratiques aux femmes étaient là pour que 2024 ne soit pas 2023», a-t-elle fait savoir. «Donc, nous avons partagé six clés qui vont leur permettre d’aller plus loin. Et l’une des clés les plus importantes que je recommande c’est l’action. On travaille sur tous les autres aspects, mais si on ne se met pas en action rien ne se passe», a-t-elle poursuivi.

Se satisfaisant de l’attitude de femmes pendant son passage, elle a dit déceler chez elles le besoin d’avoir de nouveaux résultats dans leur vie. Josiane Maténé épse Ogoula, qui a partagé son expérience à  ces femmes, a suggéré que les femmes aient vision claire de leurs projets puis se lancer à la recherche des partenaires. «Ce qu’il faut savoir c’est que les gens vous suivent d’abord vous avant de suivre votre projet. Il faut donc travailler sur son caractère. Et connaître ce que fait chaque partenaire potentiel avant d’aller lui présenter un quelconque projet», a-t-elle expliqué. 

Des participantes. © Gabonreview

30 femmes à former en 2024

Participant à la conférence, Sheryle Andeme, la présidente de l’ONG «Femme bats-toi», a apprécié la thématique sur l’augmentation de l’estime de soi qui a permis d’évoquer  la découverte de soi : la base de tout déploiement. Elle assure avoir reçu plusieurs clés. «L’estime de soi, comment on se perçoit, comment on se voit avant d’aller affronter autrui», a-t-elle saisi. Concernant le financement des projets, elle dit avoir retenu qu’«il est important d’aller vers un partenaire avec projet qui correspondant à son domaine d’expertise et non le contraire».

La plate-forme Femmes capables et exceptionnelles qui a organisé cette conférence compte former 30 femmes en 2024. À la question de savoir quels ont été les critères de sélection, Philicia Matha explique qu’un événement organisé en juin dernier a permis de les recenser. Une trentaine de femmes y avaient pris part et dans le cadre de l’organisation de la conférence Owrah, une dizaine  d’entre elles ont pris une part active à sa réalisation. Toutefois, n’ayant pas atteint le quota requis, à cette dizaine de femmes devront être associées d’autres. Mais, leur assiduité, leur volonté et leur détermination seront des critères déterminants.

 
GR
 

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