Annoncée pour le 11 janvier 2021 après un report en novembre dernier, l’opération de contrôles sécuritaires de véhicules semble avoir débutée, avec un dispositif moins imposant.

A Saint-Michel de Nkembo, des policiers étaient postés pour le contrôle. © Gabonreview

 

«Bonjour monsieur. Police nationale. Permis de conduire et pièces afférentes à la circulation du véhicule». Ce mardi 12 janvier à 7h du matin, on ne plaisantait pas avec le contrôle de voitures au carrefour Saint-Michel de Nkembo. Policiers vêtus de gilets verts fluo  avaient déjà investis les lieux. S’il est courant d’en rencontrer à cet endroit précis, leur accoutrement et leur célérité évoquaient une opération moins ordinaire. Était-ce le début de l’opération de contrôles sécuritaires de véhicules annoncée par les ministères de la Défense et de l’Intérieur ? «Nous sommes là pour le contrôle de tout type de véhicules», a déclaré l’un des policiers, après avoir interpellé un particulier.

Pourtant, sur d’autres artères c’était le désert, ou presque. En dehors des camions de gendarmerie et autres dispositifs visibles depuis l’instauration des mesures anti-Covid,  rien ne renvoyait à cette opération de contrôles de véhicules, laissant penser que l’opération n’a pas encore débuté. Du moins, pas comme on l’imaginait, avec un imposant dispositif. «Depuis ce matin je n’ai pas été interpellé. Après, je ne suis pas stressé parce que j’ai toujours mes papiers à jour», a déclaré Claudel Minko. Parti d’Okala pour l’ancienne Sobraga en passant par d’autres carrefours, il assure qu’aucun dispositif particulier n’a attiré son attention.

Initialement prévue pour le 20 novembre 2020, cette opération avait été repoussée au 11 janvier 2021. Le report visait à permettre aux automobilistes de procéder aux «opérations de régularisation». L’opération vise à sanctionner tout automobiliste ne disposant pas de carte grise et permis de conduire (administratif, civil ou militaire) à travers l’immobilisation de son véhicule.

 

 
GR
 

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