Le Forum sur la coopération sino-africaine (Focac), tenu en septembre 2024 dans la capitale chinoise, porte visiblement ses fruits pour le Gabon. À Libreville, ce mercredi 22 janvier, le ministre gabonais des Affaires étrangères, Michel Régis Onanga Ndiaye, et le représentant de Beijing, Zhou Ping, ont signé un accord économique et technique entre les deux pays. Il porte sur un don de 200 millions de yuans mis à disposition par le gouvernement chinois, soit 17,280 milliards de francs CFA, au bénéfice du gouvernement gabonais.

Régis Onanga Ndiaye, Zhou Ping et leurs collaborateurs, le 22 janvier 2025 à Libreville. © AGP

 

À la suite du succès au sommet du Forum sur la coopération sino-africaine (Focac), à Beijing en septembre 2024, la partie gabonaise et l’ambassade de Chine s’étaient retrouvées à Libreville afin de revisiter le programme de ce forum. La rencontre avait permis de réaffirmer l’engagement de la Chine à accompagner le Gabon dans son processus de développement. Ce, notamment au moment où les deux pays commémoraient le 50e anniversaire de leurs relations diplomatiques. C’est donc dans cette perspective que les deux parties ont signé, ce mercredi 22 janvier, à Libreville un accord visant l’octroi de deux cents millions yuans Renminbi, représentant 17,28 milliards francs CFA, au gouvernement gabonais. En clair, il est question d’un accord économique et technique entre les deux nations.

Depuis un demi-siècle, les relations entre la Chine et le Gabon se sont constamment renforcées, témoignant d’une coopération pragmatique, fondée sur des intérêts complémentaires et des avantages mutuels. Et à la suite de ses prédécesseurs, le président Brice Clotaire Oligui Nguema a donné une nouvelle impulsion au renforcement de ces relations sino-gabonaises, se rendant en septembre dernier à Beijing pour une participation active au Focac.

Rendre plus dynamique la qualité du partenariat économique entre la Chine et le Gabon

Selon l’Agence gabonaise de presse (AGP), le représentant de Beijing à Libreville, Zhou Ping, a indiqué que cet accord fait partie du «suivi du sommet du Focac auquel a participé son excellence Oligui Nguema. Et pendant les séances de travail avec son homologue son excellence Xi Ji Ping, le président chinois a octroyé ce don qui sera un nouveau fruit de la coopération bilatérale».

Ambassadeur, directeur général adjoint des affaires juridiques internationales, Émilie Lingueke Ngoyabi-M’badibuck, a énoncé les principaux articles de cet accord économique et technique. Selon elle, «l’article 2 précise que la Banque de développement de la Chine et la Direction générale du Gabon ouvriront respectivement au nom de l’autre partie dans les livres un compte d’assistance, libellé en RMB, exempt d’intérêt et de frais sous le nom du compte d’assistance Nº2024/13». Quant à l’article 3 de cet accord, il énonce les modalités d’entrée en vigueur et de validité.

Ce nouvel accord vient à renforcer les relations diplomatiques et économiques entre les deux pays qui se veulent plus dynamiques dans la poursuite des objectifs au nombre desquels renforcer et rendre encore plus dynamique la qualité du partenariat économique entre la Chine et le Gabon.

 
GR
 

8 Commentaires

  1. Mezzah dit :

    On va encore s’endetter !!!!!!!!!!!!!!!!!!!
    Vous allez laisser ce pays dans quel état ????????????? C’est quoi le but recherché ????????

  2. Jean Jacques dit :

    On espere bien que cet argent n’ira pas dans les compte du ministre,fondations ou acheter les avions des belles familles.
    Donnez l’argent en espece,quando un vrai dirigeant sera elu,un vrai dirigeant qui connait,la bonne. GOUVERNANCE

  3. Jean.jacques dit :

    La, les voleurs corrompus sont parti demander un pret encore a lá chine,Pour donner à lá banque mondiale.Meme honte n’existe plus pour vous.

  4. Jean Jacques dit :

    Lisez,vous voir que les corrompus n’ont HONTE,
    Ils vont faire faire une autre DETTE avec lá Chine.

    Sur ce point, la Représentante de la Banque mondiale s’est montrée plutôt sereine, alors que beaucoup avaient exprimé de vives inquiétudes après l’annonce d’une nouvelle suspension des décaissements au profit du pays. D’autant que les arriérés du Gabon s’établissent à 17 milliards de francs CFA au moment même où le pays est en petite forme budgétaire. «Nous avons confiance en la capacité et en la volonté du Gabon de régler cette situation. Et d’ailleurs, le règle

  5. Jean Jacques dit :

    Gayo,comme tu és tellement ABRUTI,
    Pour lá corruption, detournements sont les Marques deposees les dirigeant du Gabon. C’est pour cela tu defends les corrompus.

    La bonne gouvernance est le processus par lequel les institutions publiques conduisent des affaires publiques, gèrent des ressources publiques et garantissent la réalisation des droits de l’homme sans abus ni corruption, et dans le respect de l’état de droit. Le véritable test d’une bonne gouvernance est la mesure dans laquelle elle tient ses promesses en matière de droits de l’homme : droits civils, culturels, économiques, politiques et sociaux.

  6. Porte-Parole de l’Ambassade de Chine au Gabon dit :

    Déclaration du Porte-Parole de l’Ambassade de Chine au Gabon

    Le 22 janvier 2025, l’Accord économique et technique entre le gouvernement de la République Populaire de Chine et le gouvernement de la République Gabonaise a été signé par les représentants respectifs des deux gouvernements. En vertu duquel, la partie chinoise accordera un don à la partie gabonaise pour mettre en œuvre des projets de coopération convenus entre les deux Gouvernements. Cette aide sans contrepartie n’alourdira en aucun cas la dette publique du Gabon.

    Nous remercions l’attention marquée par le public gabonais à la coopération sino-gabonaise. Et la partie chinoise est disposée à continuer à faire au mieux de ses capacités pour accompagner le développement économique du Gabon et l’amélioration du bien-être du peuple gabonais.

    • Mike dit :

      En vertu duquel, la partie chinoise accordera un don à la partie gabonaise pour  »mettre en œuvre des projets de coopération convenus »
      Monsieur le porte parole, vous voudriez bien nous expliquer comment financez-vous les projets  »convenus » qui visiblement ne sont pas clairement déclinés et élaborés ? Dans quels secteurs? Pour quels impacts économiques,…?

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