Le ministre des Eaux et Forêts va défendre un projet de “crédits biodiversité“ basée sur le modèle des crédits carbone, lors de la Conférence des Nations unies sur la biodiversité (COP15) à Kunming, en Chine. Ces crédits permettraient de rétribuer les pays du Bassin de Congo pour «le maintien de la stabilité» du continent. 

Pour Lee White, les pays du Bassin du Congo doivent être rétribués pour leurs efforts dans la préservation de la biodiversité. © D.R.

 

L’engagement du Gabon dans la préservation de la biodiversité mérite d’être davantage récompensé. A ce titre, le ministre des Eaux et Forêts défendra, lors de la Conférence des Nations unies sur la biodiversité (COP15) à Kunming, en Chine, le projet de “crédits biodiversité“ basée sur le modèle des crédits carbone.

«À Kunming, nous espérons une résolution sur la biodiversité. On vise 30% des aires protégées avant 2030 dans le monde. Et on espère également qu’on va commencer à travailler sur un système de crédit de biodiversité comme les crédits carbone», a affirmé Lee White dans une interview accordée à l’AFP, le 30 mai. Un crédit carbone est une unité correspondant à l’émission d’une tonne de CO2.

Les forêts du bassin du Congo absorbent 750 millions de tonnes de CO2 par an, dont 100 millions pour le Gabon. «Le bassin du Congo est le cœur et le poumon de l’Afrique qui agit pour le maintien de la stabilité de notre continent. On peut sûrement calculer un prix pour ce service et donner une valeur à cette forêt équatoriale», a conclu Lee White.

 
GR
 

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