Le 21 avril, le Gabon a enregistré 36 nouveaux cas positifs au Covid-19 portant à 156 le nombre total de contamination dans le pays. Avec le dépistage de masse, le nombre des cas devrait exploser jusqu’à l’atteinte du pic. D’aucuns craignent déjà une reconduction du confinement du Grand Libreville.

Guy-Patrick Obiang. © Info Covid-19

 

Le Comité de pilotage du plan de veille et de riposte contre l’épidémie à Coronavirus (Copil) se réjouit du protocole thérapeutique utilisé pour le traitement des patients Covid-19 depuis le 5 avril. Le 2 avril, le pays a enregistré 9 nouvelles guérisons. Soit, la première cohorte des patients ayant terminé leur traitement d’hydroxychloroquine et d’azithromycine. Un traitement à base de chloroquine associé à un antibiotique. «Les premiers résultats obtenus sont encourageants et confortent la position du gouvernement dans les choix stratégiques faits en matière de riposte à la pandémie du Covid-19», a déclaré le porte-parole du Copil qui souligne que le meilleur traitement reste la prévention. Notamment, éviter de tomber malade par le respect des gestes barrières que sont le port obligatoire du masque, la distanciation sociale et le lavage des mains avec l’eau et le savon. Mais à côté de ces résultats encouragent, se greffent quelques inquiétudes.

Reconduction du confinement du Grand Libreville ?

Selon Guy-Patrick Obiang, l’épidémie du Coronavirus dans le pays est dans sa phase communautaire. «C’est-à-dire que le virus circule activement dans nos communautés», a-t-il expliqué. A en croire son propos, la réalisation du dépistage massif «va entrainer une augmentation exponentielle de nouveaux cas jusqu’à l’atteinte du pic». Déjà, a-t-il souligné, avec la mise en place de nouveaux équipements, le pays a enregistré le 21 avril, 36 nouveaux cas positifs. Ce qui porte à 156 le nombre total de cas déclarés positifs au Covid-19 dont 16 guérisons et un décès.

Des prévisions qui font croire à plus d’un que le confinement du Grand Libreville sera prolongé jusqu’à nouvel ordre. L’objectif étant d’éviter au maximum la propagation de ce virus qui circule, sans doute, dans la rue. Ce présage est conforté par les couacs des mesures d’accompagnement de la première semaine de confinement, et la lenteur du gouvernement à rectifier le tir alors qu’il ne reste qu’à peine 5 jours de confinement. D’ailleurs, plus de la moitié des bénéficiaires des dons alimentaires n’est pas entré en possession de l’aide promise.

 
GR
 

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