Le Premier ministre a mis en garde, le 27 avril à Libreville, «les auteurs des actes visant à exploiter le stress ou la détresse des populations, tenter de créer la psychose» dans le contexte actuel. «La crise sanitaire que nous traversons et vivons n’a pas suspendu l’application des lois en vigueur dans notre pays», a prévenu Julien Nkoghe Bekale.

Le Premier ministre a mis en garde, le 27 avril 2020 à Libreville, les auteurs des actes visant à exploiter le stress ou la détresse des populations, pour créer la psychose (archives). © KJK Com

 

Annonçant les modalités de la seconde quinzaine de confinement du Grand Libreville, le 27 à Libreville, le Premier ministre a mis en garde «les auteurs des actes visant à exploiter le stress ou la détresse des populations, tenter de créer la psychose dans un contexte de crise grave qui requiert plutôt l’union sacrée de la Nation». 

Selon Julien Nkoghe Bekale, cette mise en garde concerne également ceux qui parasitent les numéros verts mis à la disposition du public, pour les saturer volontairement et entraver l’action du gouvernement ; ainsi que les lanceurs d’alertes sur les réseaux sociaux qui propagent de faussent nouvelles et ceux qui leurs servent de relai.

«Le gouvernement ne saurait tolérer de tels agissement au moment où notre pays affrontent un ennemi invisible et menace notre existence», a souligné Julien Nkoghe Bekale. Ce dernier a regretté également que le confinement total ait fait apparaitre de «nouveaux périls», auxquels le gouvernement fera face.

Selon le Premier ministre, ces «nouveaux périls» vont du mécontentement dans certains quartiers à la montée en puissance d’une criminalité opportuniste, en passant par une exploitation politicienne des mesures humanitaires et sociales annoncées par le président de la République. «Je voudrais rappeler à tous nos compatriotes que la crise sanitaire que nous traversons et vivons n’a pas suspendu l’application des lois en vigueur dans notre pays», a menacé Julien Nkoghe Bekale.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Serge Makaya dit :

    Qui est le premier fauteur de trouble ? L’ÉTAT. Ou du moins ce qu’il en reste. Car au Gabon, l’État n’existe plus depuis le décès de Léon MBA, vrai et unique président du Gabon.

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